Ce blog parle de villages dont on s'occupe peu dans les médias, parfois miniers comme Saint Florent sur Auzonnet, niché dans une vallée retirée, envaginé au creux de montagnes, Molières sur Cèze, Le Martinet, Saint Jean de Valériscles, La Grand Combe etc... Une vie poétique et dure à faire renaitre pour tous. Germinal. Ayant filé plus loin que prévu -grâce à Aliaa Elmahdy- il est à présent bilingue français-anglais. This blog speaks about Cevennes villages unknown in media, sometimes mining (coal), Saint Florent, nestled in a secluded valley, Molières, Le Martinet, St. Jean, La Grand Combe ... A poetic and hard life revives here. Germinal (Zola). Having spun further than expected, thanks to Aliaa Elmahdy, it is now bilingual. Note: if someone finds mistakes in english, I would be pleased if he corrects them ! Thanks. Hélène Larrivé

jeudi 28 mars 2013

Les boulevards de Paris !

Prosper et yop la boum !





CQFD. Et voilà le travail! "Clip interdit" : on a ici l'illustration de la part de Daily motion d'un joli petit "copyfraud" invoquant une "violation de "propriété intellectuelle" au prétexte d'un "support" c'est à dire.. d'une appropriation abusive de celle-ci autrement appelée "copyfraud" (lien avec l'article sur les copyfraud, "les supports constipés")... le tout sans doute sur une base de censure idéologique qui ne dit pas son nom, à l'exemple de cet autre clip qui fut, non pas interdit, c'est la première fois, mais "mis sous contrôle parental" (pendant la campagne électorale !) puis "libéré" de celui-ci (!).. dont on peut juger ici de la parfaite innocuité sur le plan des mœurs... mais pas sur le plan politique.


Je tente autrement afin d'avoir confirmation (ou infirmation.) Go (lien)!

Question de culture, ceux que l'on mange et ceux que l'on choie, les mêmes, du fait des mêmes parfois




mercredi 27 mars 2013

lundi 25 mars 2013

Les médias français out. la France, 38 ième au classement, derrière le Niger !




Les journalistes cherchent l'info... où elles se trouvent ! donc parmi leur carnet d'adresse, cadors politiques et leur staff, coucheurs ou pas. De fait elle n'est pas toujours fausse (quoique parfois pas très pertinente) car les rivalités entre ces gens-là sont sanglantes, mais petit à petit l'osmose entre les deux comp/mères fait la censure, d'elle même, comment tacler qui vous a aidé et va peut-être vous aider plus encore? Ne pas se griller. D'où une caste d'informés (et encore, même pas toujours bien informés) qui savent ce qu'il faut dire et ce qu'il faut cacher, et de ploucs désinformés que l'on va désinformer encore davantage. Pour de bon ou en pochoir, en bouchant la une de futile sans l'ouvrir sur du grave voire gravissime. Dans le genre comique et plus direct, certains canards régionaux engagent préférentiellement comme "correspondants," des gens certes à l'orthographe parfois incertaine... mais potes voire même élus ou employés des bleds dont ils sont censés couvrir les événements majeurs. 

On peut comparer ce phénomène à celui des indics, nécessaires aux flics pour ferrer de gros poissons, qu'ils "couvrent" pour quelques méfaits.. puis de plus lourds etc.. (voire des crimes).. jusqu'à ce que finalement on ne sache plus qui utilise qui, qui est qui : le flic, responsable par son silence de ces méfaits (voire crimes) ? l'indic qui en profite et éventuellement en fait profiter son pote ? mais qui a "donné" un rival fort important... pour lui! et éventuellement pour le flic.. rival ayant parfois moins à se reprocher que lui? Les cocus là aussi sont les quidam/es, naïfs outsiders de ces coteries qui viennent tout bêtement porter plainte (ou le tenter) pour agression. Certaines, en le cas Bernadette Dartus récemment, en sont mortes (lien avec "journal presqu'intime..")
 

Brésil, indiens, que fais-tu Dilma?

In english here



"La police brésilienne anti émeute armée de bâtons, matraques et lacrymo au poivre.. a expulsé de force une communauté indigène d'un complexe muséal délabré près du stade de foot de Maracana..." Aux approches de la coupe du monde, ils font le ménage... Dire qu'après la pétition (lien) on y croyait.. 


"Brazilian riot police armed with batons, teargas and pepper spray have forcibly evicted an indigenous community from a dilapidated museum complex next to the Maracanã football stadium...." Full story here:
http://www.guardian.co.uk/world/2013

vendredi 22 mars 2013

Proxénétisme, abus de faiblesse (qui s'en rapproche fortement) ? Cénoukona les meilleurs

In english here (link)

Hommes politiques et proxénètes


Vous avez remarqué? Google est impayable.. et impitoyable. Lorsque l'on tape sur la barre de recherche "proxénétisme", on obtient deux pages de photos de Strauss-Khan.. et si on fait "abus de faiblesse", idem, mais cette fois c'est Sarko qui apparaît. Un qui fut Président de la République et un qui le fut presque, à un poil près. La France peut donc se réjouir de posséder dans son staff d'hommes politiques majeurs les deux images internationalement emblématiques de la notion de maquereau. Classe !

 
Les deux charges ("proxénétisme" et "abus de faiblesse") se ressemblent beaucoup (lien), tout dépend simplement de l'usage qui a pu être fait de la victime
.
.
Cela rappelle quelque chose, ("Nous sommes toutes des putes" -lien-  et "Le journal d'un salaud", -polar social- lien.)

Rien de nouveau donc ici, seulement multiplié par un facteur "X". Raquer pour un mec, pas de problème; pour un mec qui vous trompe, déjà ça coince un peu; pour un qui de surcroît viole de temps en temps, là ça ne va plus du tout ; mais pour en plus le sortir du pétrin ! (Voir en images "l'argent de la vieille et le cul de la fermière.)

samedi 16 mars 2013

Aliaa, cette frêle Antigone qui a ébranlé le monde en un clic

Aliaa, l'exil, joies et peines, nostalgie.. et liberté!

In english here

Il faut bien qu'il y en ait un qui commence si on veut respirer librement!

Aliaa, juste un jeune phoque qui sort de son trou pour respirer

L'exil n'est jamais rose, surtout comme réfugié. D'abord, le traumatisme du départ souvent définitif ou de l'exfiltration, la perte de ses repères, amis, famille, pays, de tout ce qui a jusqu'alors constitué votre univers entier. Et ensuite, parfois, la détresse et la faim, les démarches. Puis une embellie enfin (pour certains), on est "reconnu", réfugié politique, c'est un immense soulagement. Mais ce n'est pas encore la fin des tracas. A présent, ils vont devenir autres, moindres mais présents tout de même.

Le problème est que sont parfois hébergés côte à côte dans les pays-hôtes des gens fort différents : ceux qui se sont trouvés simplement au mauvais endroit au mauvais moment (et du mauvais genre) et des engagés parfois célèbres. Des apolitiques, des activistes, des ignorants, des intellos pointus, des pauvres, des favorisés (ex favorisés certes mais les traces perdurent) et le mélange peut être délicat. La seule chose qui nous unit est la détresse de l'exil mais leurs causes en sont parfois différentes. Les premiers reprochent fréquemment aux seconds, surtout s'ils sont connus, leur engagement ou plutôt d'avoir "cherché" le drame, de mériter leur sort, voire de prendre la place d' "innocents" qui restés au pays, risquent leur vie.. ou pire encore, d'être responsables de leurs malheurs et de leur faire courir un danger en même temps qu'eux. 

Mais il peut aussi se trouver que des gens d'obédience différentes ou opposées (!) soient contraints de partager un même lieu, de quasiment cohabiter. Ainsi en Belgique où je fus accueillie avec mon premier mari, nous vivions dans un château certes, bénéficiant d'un confort que nous n'aurions jamais osé espérer ni même imaginer.. mais avec d'autres réfugiés (iraniens) moins bien logés que nous et que nous supposions (?) intégristes.. avec lesquels nous devions partager la cuisine fort heureusement immense ainsi que la salle de bains (!) Nous nous méfiions d'eux comme eux de nous. 

Il n'y a rien à reprocher aux belges que je profite pour saluer, notamment M° de Waelhens, le philosophe résistant (leur "de Gaulle") spécialiste de Husserl qui m'a accueillie comme si j'étais sa fille.. et qui, alors que je le remerciai de nous avoir procuré travail et logement, me répondit du haut de ses (2 ?) mètres, "c'est nous qui sommes honorés que vous ayiez choisi la Belgique", formule à jamais inoubliable*. Mais il reste que l'ambiance du château était spéciale: fermée, distanciée, tout le monde se méfiait de tout le monde. La peur d'un infiltré, d'un guet-apens le soir dans le parc désert lorsque nous rentrions, la nuit tombe vite et dans le plat pays, le ciel est sombre.

Aliaa, dans les mêmes conditions, vit la même chose et d'autant plus que son immense célébrité la met encore davantage en évidence que nous ne l'étions. Mais elle est enfin libre. Le prix de la liberté lorsque l'on a la malchance de vivre en pays de charia ou quasiment est immense. Elle dit que ça en vaut la peine.  Plus ici (lien)

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*Trois liens sur Alphonse de Waelhens, assez peu numérisé (!) 


3http://www.jstor.org/discover/10.2307/40902417?uid=3738016&uid=2129&uid=2&uid=70&uid=4&sid=21101993998827

jeudi 14 mars 2013

Iacoub, Euros instinct

In english here (better)



L'article (lien)

Règle absolue pour le macho de base (je suis trop bonne): toujours se méfier des femmes anti féministes : elles vous trahiront comme elles ont trahi leurs congénères [si elles y trouvent profit, et elles trouveront.]

mardi 12 mars 2013

DSK/Iacul, même combat ?



Si on compte les millions versés -cash- à Nafissatou, (6?) les frais du procès [Double patte et Patachon et leur staff de détectives "privés" voyageurs ne sont pas gratos!] la perte de sa richissime épouse, un divorce à venir qui ne va pas arranger ses affaires, la carrière brutalement interrompue... le Carlton [une accusation de proxénétisme, ce n'est pas banal et tout mis bout à bout, même si elle n'a pas fait autant de remous, c'est la pire] le Carlton donc qui va sans doute lui coûter aussi quelques plumes [pas comparable mais tout de même] plus le luxe auquel on s'habitue paraît-il facilement (je ne sais pas, je n'ai pas essayé) et son âge, il doit se sentir sur la corde raide; un divorce hard [et pour la femme bafouée en technicolor, le plus nul des avocats obtiendra sans forcer une confortable indemnité] et il plonge. Or, arrêtez-moi si je me trompe, je le vois mal dans une maison cévenole fût-elle cossue couper du bois pour se chauffer l'hiver et se régaler de soupe d'orties.

D'où cette hypothèse d'économiste avisé: pour se renflouer, utiliser ce qui lui reste, c'est à dire sa notoriété sur la question qui passionne tant les masses [et lui-même], le cul. Et comme il ne peut pas écrire ses mémoires... Ni Iacul ni lui n'ont grand chose à perdre question image: un peu plus un peu moins, autant que ce soit pour quelque chose. Parce que tout de même, on peine à le croire aussi stupide. Et elle, c'est sûr, ne l'est pas. 

Peut-être l'idée vient-elle d'elle, peut-être a-t-elle dépassé le scénar prévu [assez "soft" dixit l'éditeur, et "mauvais"] briffée par "des gens qui l'ont utilisée", voir en direction de "Stock", ce ne serait pas la première fois et son mail d'"excuses" peut s'interpréter ainsi.. J'ai du mal en effet, avec ces deux compères, elle le "défendant" au départ contre Nafissatou, dans la veine qui l'avait déjà "lancée" [petitement, je n'avais jamais entendu parler d'icelle avant] à savoir que le viol ce n'est pas si grave que l'on dit.. lui, buvant du petit lait, "séduit" (!).. sans ignorer, du moins cela n'est pas vraisemblable, les raisons de la dame pour agir ainsi, oui, j'ai du mal à la voir en "repentie" blessée par un affreux kiseserédévoilé : il a prouvé qu'il savait se comporter en gentleman -enfin presque- [envers qui lui était utile et Dieu sait qu'elle l'était] ses "débords" ayant surtout touché des jeunes femmes un peu paumées, naïves, des kinecomptpa ou peu, parfois plus ou moins "présentées" par leur famille [voir l'analyse intéressante de Marie-Victorine, une ex de 30 de moins, "exfiltrée" après une dure affaire, peut-être la pire mais qui ne fit aucun bruit] leur famille qu'elles ne risquaient pas de trahir quoiqu'il advint. [Pour Marie-Victorine, cela a marché -presque- jusqu'à la plainte de Nafissatou. Son texte de "défense" de DSK est un monument à l'accent de sincérité indiscutable; relatant, embarrassée, sa tragique histoire, de fait, elle l'enfonce davantage.] La thèse du "complot" cadre bien mieux avec ces deux personnages droit sortis des "Liaisons dangereuses". Lien pour se détendre (!)

dimanche 10 mars 2013

DSK EXIGE UN ENCART !

DSK est-il intelligent ?

 



Vous trouvez ça futé, vous, de la part de DSK, de demander qu'il soit ajouté au livre de Iacub qui le met en scène de manière... disons peu flatteuse, tout en laissant un certain flou artistique (les scènes les plus hard ont été imaginées dit-elle, vérité, remards -je laisse- tardifs ou crainte d'un procès? les voies de Iago sont impénétrables) que "ce livre porte atteinte à la vie privée de Dominique Strauss-Khann" ? L'éclat de rire qui m'a prise en le voyant n'a pas été le seul, toutes ont fait chorus dans la librairie, un joyeux remue ménage inaccoutumé en ce lieu un peu snob

 Bon, au cas où vous n'auriez pas compris tout/e seul/e, vous voilà averti/e, que ce soit clair, c'est moi que je suis le héros du bouquin, hein que c'est dégueu de faire des coups pareil au brave monde? Ah la salope etc... Le macho qui braille, c'est toujours un spectacle attendrissant. Ça peut même faire même rire, je l'avoue, un sentiment qui certes ne m'honore pas mais irrépressible. 

 Vouiii mon chou. Mais pour qu'il y ait piège, il faut déjà : 1 un cervidé queue à l'air en prospection, notez je n'ai pas dit cochon, image malvenue du reste car le malheureux est castré et 2 qu'il ne soit pas trop malin. Dominique ! Voyons! Où as-tu la tête? La bite, on sait, désolée mais ta vie privée n'a hélas de secret pour personne, même si on s'en fout, on n'a pas pu y échapper (lien), mais j'ai dit "la tête"! Il aurait fallu traiter ce brûlot avec indifférence, humour, tout en hauteur mais sans excès, voire y répondre par un texte bien fichu, allez je te donne des pistes littéraires, je suis trop bonne, Iago, le traître de Shakespeare, Rastignac, le dents-longues de Balzac, Les liaisons dangereuses, la Merteuil.. on pouvait dire ô Dieu bien des choses en somme en variant le ton! Par exemple tenez "moi Monsieur si j'avais un tel nez bite bête, il faudrait sur le champs.. que je me la brevète.. C'est un pic, c'est un cap, que dis-je c'est un cap ! C'est un levier de Micalac.. etc

Tu sais pas faire? Il n'y a pas dans tes relations féminines une écrivaine cul-turée susceptible de te rendre ce petit service? Il est vrai qu'à présent tu dois te méfier, et pourtant, Iacoub, ses 35 ans et son air du chat qui a mangé le canari, c'était couru qu'elle ne craquait pas pour ton bide et tes beaux yeux de 65, coco, enfin, voyons. Et dire que "ça" a failli être Président!

samedi 9 mars 2013

Iacoub, l'arroseur arrosé, ça plaît toujours !

In english here 

Un texte prémonitoire écrit il y a trois ans, "comment faire un best-seller" (!)
pour un pote qui manquait de blé (ça a marché








L'arroseur arrosé, ça plaît toujours



L'ART DE FAIRE PARLER LES GENS, 
LE COMPLEXE DE YACOUBGO

Marcela Iacoub (après un livre dans lequel elle défend DSK pendant "l'affaire", DSK dont elle est devenue -forcément- la maîtresse) au téléphone:
- Allo? Anne Sinclair?
Anne Sinclair : 
- Oui.
- Marcela Iacoub. Dominique vous a prévenue je pense. Ravie de vous avoir au téléphone..
- Moi aussi. Je voulais depuis longtemps vous saluer pour le courage dont vous avez fait preuve dans votre livre, assez rare en ces circonstances. Vous en avez sans doute pris plein la figure ma pauvre amie.. Merci.
- Je n'aime pas hurler avec les loups.. et n'ai fait que dire ce que je pensais... ce que la logique aurait dû emporter... mais hélas..
- Oui, la meute suit toujours ceux qui crient le plus fort.. et je déplore que vous n'ayiez pas été aussi entendue que ceux qui après nous avoir flagornés, nous ont déchirés à la curée en se disputant les morceaux.
- Le livre s'est vendu moyennement. La jalousie aussi...
- Sans doute. Dominique a une telle personnalité, j'irais jusqu'à dire un tel charisme mais vous allez rire..
- Pas du tout. Mais vous n'êtes pas pour rien dans ce charisme comme vous dites. J'aimerais beaucoup vous voir d'ailleurs si vous avez un peu de temps pour moi; le point de vue d'une femme, de la femme de celui qui est voué aux gémonies avec une telle ferveur manque évidemment dans mon livre, je n'ai pas voulu vous le demander avant. Même dans une louable intention, me faire l'écho de ceux qui vous poursuivaient n'est pas mon truc...  C'est à présent une question d'école en somme, un point d'orgue qui sera pour moi le finale d'une réflexion qu'il m'avait semblait nécessaire d'écrire pour rétablir la vérité et.. si peu que ce soit, la justice, pour ma propre compréhension en quelque sorte..
- Avec plaisir. Je vous dois bien cela.
- Pas du tout, je le répète, vous ne me devez rien..
- Disons alors que j'aurais plaisir à vous voir une heure autour d'un thé. J'aurais dû vous le proposer moi-même du reste mais comme vous l'avez saisi, je voulais tant que l'on m'oublie un peu, même des amis.. 
- Je vous en remercie infiniment..
________________________

Deux jours après:
MI : - Je vois à quel point ces événements qui n'ont pu que vous toucher, vous transpercer, semblent aussi, c'est une forme d'élégance ou plutôt de résistance, n'avoir laissé sur vous aucune trace.. 
AS : - Résistance, oui, c'est le mot. Mais un peu de comédie aussi vous savez, on est dans la tempête, il faut faire face. Les aléas d'une position.
MI : - Comme votre grand père !
AS : - Non; mais il y a toutes sortes de combats..
MI : -Je ne sais pas si parfois le sordide n'est pas aussi traumatique qu'un engagement périlleux, évident et in fine, glorieux..
AS : - C'est vrai; la bassesse de ces bagarres d'argent d'arrière salle car c'est là le noeud du problème évidemment, du quotidien dans son aspect le plus immonde est effroyable, on ne peut même pas...
MI : - Sublimer.. ?
AS : - C'est cela. On est en pâture, comme une chèvre attachée qui attend le dernier coup.. on ne sait d'où il va venir mais on sait qu'il va venir. Trahie de partout. Et il faut donner le change, sourire.
MI : - Vous avez cependant réussi à en faire quelque chose d'autre, de grand, si si.. savez-vous, la plupart des gens, surtout des femmes, vous admirent?
AS : - Et me plaignent.. Toutes ont vécu des choses de ce genre, je suis devenue une sorte de pitoyable symbole que je déteste.
MI : - Non, vous vous trompez, j'ai bien dit "admirent". Il en va autrement pour Dominique évidemment.. 
AS : - Il est solide mais sans des gens comme vous, comme d'autres aussi car tout de même il y en a eu, eussent-ils été parfois maladroits comme ce pauvre Bernard-Henri, je ne sais pas si... 
MI : - On vit à une époque étrange où le féminisme qui nous rassemble, chez certaines, se rapproche fâcheusement du puritanisme victorien...  
AS: - Nous en avons fait les frais; sous couvert de libération, contrairement à ce que l'on aurait pu penser, des femmes en deviennent... comment dire ? Corsetées, coincées... et les autres suivent.
MI : - J'irais jusqu'à dire coincées du cul.. (rires)
AS : - La sphère privée semble avoir éclaté, n'importe qui s'arroge le droit d'entrer dans la chambre à coucher de n'importe qui... d'en juger en procureur et d'en gloser en technicolor ensuite..
MI : - Peut-être pas de n'importe qui. De gens qui ont de la prestance. Connus, talentueux. Qui font vendre les journaux.
AS : - Il y a des jours où je voudrais être une paysanne cévenole dans un bled perdu.. Pouvoir séduire mon valet de ferme sans que personne n'y trouve à redire, ou vice versa.
MI : - Je vous comprends. Cette mise en lumière constante.. et comme vous dites, en technicolor, je l'ai vécue aussi, moindrement, après la sortie de mon livre et j'ai vu combien ça érode..
AS : - Regardez : si Diallo avait été faite comme une top model, on aurait accusé Dominique d'être un horrible satyre profiteur d'une pauvre fille.
MI : - Et comme elle est moche, on l'accuse d'avoir mauvais goût..
AS : - Et d'être une bête de sexe alors qu'il est simplement comme tout le monde; quoiqu'on fasse, c'est utilisé.. Toujours. Nous n'avons pas droit à l'erreur, l'erreur, on la crée pour nous, l'erreur, c'est ce que nous faisons, l'erreur, c'est nous. J'irais jusqu'à dire que c'est une forme de racisme.
MI : - Tout à fait. Si elle avait été une actrice connue genre sex symbol, on aurait dézingué Dominique par jalousie.. Imaginez ! Se faire sucer par Angelina Jolie, vous voyez les titres. C'aurait peut-être même été pire.
AS : - Exactement. Quoique l'on fasse on est en tort.
MI : - Et comme elle n'est pas Angelina Jolie mais une femme de ménage, on l'accuse de l'avoir violée.. Ou on le vilipende, qu'on ne dise pas le contraire, surtout pour s'être fait piéger par une passade ancillaire.. Il aurait pu et dû trouver mieux. 
AS : - Au 21ième siècle. C'est bien révélateur de cet esprit de caste d'un certain humanisme caviar. Bon sang, on n'en est plus là tout de même, il n'y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage à la fin. Ces journaux hypocrites s'indignant que Dominique ait dérogé à la règle immuable qui les régit.. font de cet acte banal une honte pharaonique justement parce qu'elle est une simple soubrette ; c'est hors temps, stupide et odieux.
MI : - C'est un paradoxe, l'idéologie resurgit là où on l'attend le moins.

LE TOUR EST JOUE, ELLE L'A DIT YAPLUKA

MI, dans le livre qu'elle est en train d'écrire après avoir piégé Strauss Kahn et qui fera un best-seller relate (100 000 E d'avance sur recettes, ça s'appelle comme ça) :"Elle (Anne Sinclair) m'a dit 'il n'y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage' et j'ai alors senti que pour elle les gens se divisaient en deux castes, celle des maîtres du monde dont elle fait partie et les autres. Ca m'a fait froid dans le dos.." 
Illustration, le  prix d'un/e auteur/e

Marcela n'est pas seule à la manip et la sienne est moins grave que celle de "scientiques", cf les 4 liens qui suivent



et de "féministes" estampillées



 

vendredi 1 mars 2013

Journal presqu'intime d'une femme presque seule dans le midi presque civilisé

In english here (link)





Un journal presqu'intime qui avec d'autres témoignages fera un bouquin et dont je livre ici la primeure du canevas, ainsi qu'à Midi libre-blog. La violence faite aux femmes, ce n'est pas seulement les maris/compagnons cogneurs, les burkas... c'est aussi ceci, ici et maintenant.

  


 



Tout va bien

2001. Je débarque de Paris à Attuargues après une séparation. Premier ennui, mineur, la toiture de la maison que nous avons achetée autrefois mon ex et moi, refaite depuis quatre ans à peine a laissé "fuir" un tel ruisseau qu'il y a un trou béant dans le plafond, par chance de la petite salle d'eau ! cela aurait aussi bien pu être au dessus du lit. Le maçon, depuis à la retraite ne comprend pas; un autre (car il y en eut deux) non plus. Mais celui-ci veut me faire payer la visite, je refuse, engueulade macho sur le mode cépamoicélotre, ziconéssérienmapovdam.. etc

C'est un ami [plus âgé de 20 ans, cela a son importance] qui trouve, ça vient d'un cheneau bouché par la toiture haute qui s'est "lavée" et se déverse en force sur la plus basse en apparence intacte ; je débouche, il répare etc... Et refuse même toute rémunération [je l'ai aidé autrefois pour des lettres, des démarches -évidentes et même marrantes- dont l'une lui a rapporté pas mal d'argent dit-il, magnifiant un boulot facile tout comme assure-t-il je magnifie le sien -il fut maçon-..] Il m'aidera beaucoup ensuite -sans que je ne demande rien au contraire- devenant du coup de plus en plus envahissant, un "père" omniprésent .. puis hélas tentera d'obtenir de moi une prestation complémentaire, me sautant dessus sans crier gare. Balancé contre le mur, il s'étonnera (!) quel mauvais caractère (!) il est amoureux.. et ajoutera qu'il y en a qui ne demanderaient que ça -c'est un petit notable parti de rien, serviable et bien conservé-. Nos relations finiront là. Mais pour l'instant, tout va bien.


... Jusqu'à ce que des drogués/dealers me menacent, je les dérange, ils ont l'habitude de squatter le parking et même mon jardin, le soir, c’est désert et idéal pour les transactions; et les gendarmes passant à heures fixes, il leur suffit de s'absenter entre minuit et minuit un quart. L'un, délinquant confirmé déjà condamné à deux ans de prison ferme pour agression envers une femme mais qui se ballade toujours ouvertement dans le village (!) me menace hard, tente en vain de briser ma porte avec deux autres et affirme qu'il va mettre le feu à la maison... Je porte plainte, les gendarmes de l'époque (ça a changé à présent) se moquent de moi... et le plus souvent ne se déplacent même pas* ou après-coup, puis m'engueulent. Au même moment, le gus paye toutes sortes d’achats, notamment de matériel de serrurerie (!) avec une grosse liasse de billets de 100 F ce à quoi personne ne trouve à redire… Des projets de "serrurerie", un lascar condamné qui a tenté de pénétrer chez moi, n'a pas de travail, vit du RMI et exhibe des liasses de billets, tout va bien. Mais j'ai de bons copains d'enfance et il finit par fuir, non sans m'avoir menacée de mort comme d'hab. Peu après, il se fera presque tuer au cours d'une bagarre après boire-shit+?, beaucoup lui en veulent (un indic?) et se calmera, cerveau désormais en stand by... 

Suite ici (lien)