Ce blog parle de villages dont on s'occupe peu dans les médias, parfois miniers comme Saint Florent sur Auzonnet, niché dans une vallée retirée, envaginé au creux de montagnes, Molières sur Cèze, Le Martinet, Saint Jean de Valériscles, La Grand Combe etc... Une vie poétique et dure à faire renaitre pour tous. Germinal. Ayant filé plus loin que prévu -grâce à Aliaa Elmahdy- il est à présent bilingue français-anglais. This blog speaks about Cevennes villages unknown in media, sometimes mining (coal), Saint Florent, nestled in a secluded valley, Molières, Le Martinet, St. Jean, La Grand Combe ... A poetic and hard life revives here. Germinal (Zola). Having spun further than expected, thanks to Aliaa Elmahdy, it is now bilingual. Note: if someone finds mistakes in english, I would be pleased if he corrects them ! Thanks. Hélène Larrivé

dimanche 4 septembre 2011

Qui veut faire un roman ? Who want to writte a novel ?..

Qui veut faire un roman ?

Ruth Greenglass, elle aussi au PC, belle sœur -mais en bisbilles- d'Ethel Rosemberg et qui l'a dénoncée.. la conduisant à la chaise électrique. Victime pourtant elle aussi: son mari a "négocié" la liberté de sa femme contre la dénonciation d'Ethel et de Julius, qu'elle a dû confirmer. Morte récemment à 84 ans. Comment a-t-elle vécu? A-t-elle eu des remords? Nous ne le saurons jamais. On dit qu'elle lui devait de l'argent. Le terrible proverbe "aide un vilain, il te chiera dans la main" ? Non, le système totalitaire qui anéantit toute relation même familiale, d'amour ou morale ... Voir le roman qui suit.
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Le docu de Tanaz Ezhaghian ("Crime d'amour à Kaboul") est la version tragique de ce comique "roman" villageois: tout dépend seulement du contexte et de la résistance des victimes. Ici nous sommes dans un aimable village cévenol, pas à Kaboul, et l'héroïne est d'un modèle costaud mais la différence n'est que de degré. Prenons garde (lien).

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LE DESSOUS DES CARTES :

COURTELINE ET MACHIAVEL

version Microcosmos


Il était une fois, dans un village cévenol,




... au milieu d'un projet d'ensemble 
immobilier piloté par deux Importants!


Et c'est la naissance....
... de la tragédie


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Mais prenons l'histoire au début... 




Au commencement, il y a Mariane 

qui voudrait bien se transporter 
à Saint Embrume son bled..


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.. C'est son village natal où elle est retournée peu avant la mort de ses parents. Elle est seule. Et c'est là que les ennuis commencent. Elle se voit pour commencer exiger de l'équipe municipale (droite molle) à l'affut d'argent... 4000 €, pas un de moins (!)... ce qu'on suppose alors être la consommation d'eau de 7 ans de Léa, sa locataire enfin partie, insolvable, dont le compteur n'avait jamais été relevé tout le temps qu'elle avait occupé les lieux! Premier "mystère", 1er épisode. 
 
 Mais Léa, romanesque personnage à la marge, mère célibataire de 7 enfants, impécunieuse chronique mais démerde et bosseuse, est partie... enfin presque, vers de cieux plus cléments.
 
 Mariane proteste fortement: statut quo, les élections sont là. Pendant la compagne électorale, Enée, sympathique (et unique) candidat de la gauche (molle, comme la droite)...
 s'insurge avec elle de l'incurie (ou plus) de ceux qui petit à petit ont conduit le village à la ruine et à présent cherchent par tous les moyens à se renflouer. Il changera tout cela évidemment (lien).

 
 Un certain avocat, Me Grappin, semble tirer les ficelles de ce monde clos (lien). D'hommes exclusivement. Sous les sourires, les affaires et l'argent.



Fin du premier acte 
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Acte 2


Et c'est là que ça se corse : la maison de Mariane -et de son voisin, un certain C.- est en train de s'abattre.. par les soins de Milou, père d'Enée et promoteur immobilier à ses moments perdus; triple zut, ça ne le fait pas puisqu'Enée semble le candidat le mieux placé pour vaincre la "droite" et Me Grappin en particulier... Milou dit Milou le magnifique ou Milou et yop la boum, le coq du village, un coq un peu déplumé à présent, ayant à l'arrache démoli une maison sienne adjacente pour créer un ensemble immobilier... et dans l'enthousiasme, un peu tout autour. Mariane ne veut pas plomber la gauche et serre les dents. On verra après.






 Acte 3

Enée est élu: cela faisait 65 ans qu'on attendait la "gauche", celle-ci est certes très décaféinée mais il paraît qu'à Ste Embrume, on ne peut pas mieux. Las, il ne se passe rien, du moins côté Mariane, le mur s'écarte de plus en plus, Enée se défausse, c'est pas lui c'est son père, il peut pas, Milou atermoie, il va reconstruire, incessamment sous peu, sous peu sous p... et puis finalement... coup de théâtre, il n'en fera rien car ce mur ne lui appartient plus.. puisqu'il a démoli sa maison qui s'y adossait, ça tourne rond. C'est son avocate qui le lui a dit donc c'est vrai.

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Acte IV

Là, ça va très vite: Mariane engage contre Milou -avec un C. désespéré qui suit prudemment- et gagne aussitôt le procès. Il était temps, juste avant le jugement, ses trois planchers se sont effondrés, elle a risqué sa peau. 
 

C'est le maçon dit le "King" -copain-de-Milou, ce qui "corse" les choses- qui va se charger des travaux, aux frais de Milou.




Sans maître d’œuvre pour le contrôler malgré ce que dit le jugement, il sait ce qu'il a à faire et n'aime pas qu'on l'emmerde, il est comme ça, droit sans ses bottes sur son Micalac.. Mais ce n'est pas un mauvais homme, il adore les animaux et nul ne peut être vraiment mauvais s'il aime les bêtes -pas seulement son berger allemand pure race mais, même les pelés et galeux-.

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Acte V

Premier coup de théâtre. Le compte bancaire de Mariane est bloqué par un prélèvement du Trésor Public pour sa facture d'eau qui avait tant fait jaser/rire autrefois, sur ordre, pardon, levée de la mainlevée (!) d'Enée..  Il sera par la suite régulièrement prélevé tous les mois. Elle n'a toujours pas l'eau et à ce rythme l'aura dans 5 ans. Malgré tout elle tente d'ouvrir dans le lieu enfin restauré une galerie-salle d'exposition-bibliothèque, une gageure. La maison en déshérence poignante de tristesse devient pimpante. Le quartier revit, s'égaie.

Reste l'eau. Las, rien ne peut faire bouger les choses c'est à dire Enée, on la renvoie comme une balle, les "nouveaux" auxquels elle s'adresse ne sont pas au courant, est-elle sûre de ne pas avoir laissé un robinet ouvert? Ça va vite, vous savez, gouttes après gouttes. Autrement dit on se paie sa tête. 


Dans le style du village?
Pas dans le style du village




























Et, comme les femmes kurdes, elle s'en va à la fontaine pour nettoyer le chantier. Certains de ses anciens amis élus l'évitent ou lorsqu'il ne peuvent faire autrement, affectent l'ignorance, bizarre, tout le monde parle de "ça" et il n'y a qu'eux qui ne sont pas au courant: "il y a tant à faire avec les bourdes des précédents, on ne peut pas être partout, on ne va pas se fâcher pour ça.." 4000 € tout de même, une piscine olympique en deux mois (!) Soit. Mais pour l'honneur, si. 

Enée, fuyant Troie en flammes, portant son père Anchise sur les épaules.
A bout, Mariane projette alors une grève de la faim, distribue des tracts..
C. est intéressé. Tiens tiens... Elle n'est plus copine du Maire qu'elle a soutenu ? Mais ça change tout. Ou peut-être cela s'est-il passé autrement ? Second mystère.
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Acte VI

 Re coup de théâtre, il l'attaque en justice. Seul ? Non, il le dit lui-même car il n'est pas un cachotier, il a toute l'aide et la sympathie d'Enée. Prudent et économe, il lui avait déjà laissé le soin de porter seule la charge contre Milou.. et voilà qu'il l'assigne alors en référé pour des livres... 

une fresque dans le couloir, et une échelle qui fait "tomber" son voûtain, non ce n'est pas un gag, c'est la version saint embrumienne de tiens-toi au pinceau, j'enlève l'échelle.
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Et c’est le 3ème acte, burlesque


Car il l'avoue benoîtement lui-même, il a démoli un mur porteur, donc mitoyen mais ça il l'ignore.. et à présent, "son" voûtain" est "limite de tomber, ce qui le fonde à exiger l'enlèvement de l'échelle de meunier qui s'y appuie, du reste inutile puisque lui ne va jamais dans ses combles.. -où Mariane, elle a un atelier mais ça ne lui fait ni chaud ni froid- version Saint Embrumienne de "j'ai passé  le gué, je coupe les cordes". Il lui reproche aussi un local qu'il prétend commun et là c'est coton car elle n'a aucun document qui prouve qu'il est à sa famille depuis plus de 30 ans. -mais elle aura des attestations de courageux, 15-. Enfin, il fait ce qu'il peut.

Et il brandit comme preuve du soutien d'Enée une lettre de celui-ci reprochant à Mariane sa mosaïque réalisée avec des débris de la maison, "pas dans le style du village". Observons qu'il n'y est pas fait mention des bidons d'eau devant sa porte, on se demande pourquoi.. Note : il s'agit de cette fresque qu'un valeureux esthète municipal avait ouvertement qualifiée de "chef d’œuvre." Par la même occase.. il se prévaut aussi... d'une lettre de Léa incriminant Mariane au sujet d'une caution qu'elle ne lui aurait pas reversée -mais elle lui avait prêté 10 000 € qui ne lui furent jamais restitués.- Re coup de théâtre en somme. Léa !
BILAN POUR MARIANE

1° : son compte est toujours prélevé depuis le procès (!) et elle n’a toujours pas l’eau

2° : C qu'elle a tiré de l’ornière [après l’arrêt par elle du chantier, événement qu’il avait suivi certes, mais caché derrière le mur, il a obtenu 5000 € et la réfaction d’un plancher non prévue, plus, comme l’imposait le jugement, un maître d’œuvre contrôlant le King, essentiel]... bref, C. se retourne contre elle armé, petitement certes par Enée-fils-de-Milou-qui-avait démoli-sa-maison, tout baigne. 

3° Léa s'est retournée contre elle.
Qui tire les ficelles ? C., désireux de retrouver de bonnes relations avec le manche ? Il n'est pas un téméraire et s'être attaqué à des "importants" l'empêche de dormir. Ou l'inverse, Enée, espérant se servir de lui contre elle ? Ou encore le King dont il se réclame aussi ? Malgré toute sa complaisance durant le chantier, tant envers elle [on ne tire pas sur le cheval qui vous tracte] qu’envers le King, il craint d’avoir déplu : ce cheval qui l’a tiré et qui pour cela est à présent harcelé, il se dit maintenant qu’il est peut-être plus profitable de le manger en sauce que le voir brouter à l’écurie ? Quant à Enée, elle le dérange aussi, s'il n’est pas directement responsable des actes de son père, cette facture d’eau exhumée -erreur peut-être, mais le peu d'empressement à la rectifier le démentirait plutôt- est suspecte.

Machiavel et Pagnol à la fois. Il fallait trouver quelque chose contre un dissident/e et quand on cherche, on trouve : euréka, la fresque, l'échelle ! On se ridiculise ? Certes, mais c’est l’autre qui prend la lumière. La politique, c'est ça. Un art de matador (lien.)

Is fecit, cui prodest (celui qui agit est celui qui tire profit), sagesse latine. Or, pour C., ce référé burlesque contre Mariane qui lui a coûté (!) a surtout pointé la démolition par lui d’une surface porteuse dont elle n’avait pas mesuré les conséquences avant qu’il ne les souligne lui-même : le voûtain "prêt à tomber"... d'autant plus qu'il veut louer l’appart au dessous etc... Enée a là contre Mariane un allié.. peu fiable cependant.


Cela n’a fait que reculer sa décision de grève de la faim (lien) prévue juste avant l’"Affaire C". Alors ? A suivre...
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ÉPILOGUE*
Mariane n'a toujours pas l'eau. Elle a gagné pour le reste (le local etc) sauf Freia et les livres qu'elle a enlevés plus tôt que prévus. Mais contre l'administration, c'est une autre affaire... Cela se passera Jeudi 6 octobre 2011 (lien). Il y a déjà eu x reports ou manœuvres plus ou moins dilatoires. Mais ça s'annonce bien. Il ne faut pas désespérer de la nature humaine pourtant : une pétition a recueilli 200 signatures, ce qui dans un village est énorme. Les militants n'ont que rarement signé, ils attendent où va souffler le vent. 
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Ceci est le canevas modifiable d'une histoire qui peut être soit policière, burlesque, romanesque, ou.... ce qu'on voudra... Qui va l'écrire ? Facile. La France comme on dit, "profonde". Un village en déshérence. De  petits notables. Des affaires. Des héros ou anti héros dont tout en eux est à nu comme il est inévitable. Des militants qui font le jeu du pouvoir quelqu'il soit. Et des courageux qui osent se lever et parfois le paient cher. L'horreur et la galéjade.

Solstice d'hiver, pour finir sur une note érotique et gaie (lien)...


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Reste la conclusion, pas si marrante: dans un système néo totalitaire -ce qui est le cas de tout système corrodé donc fragile (lien) fonctionnant forcément en vase clos, omerta et rétorsion pour quiconque, du sérail ou non, qui se lève- un système même microcosmique, grotesque ou tragique, souvent les deux à la fois.. les relations sociales sont gangrenées (lien) à un tel point que tout le monde est susceptible de trahir tout le monde, y compris des amis proches ou des gens qui vous ont aidés... et qui l'ont payé. Peu osent bouger.. Le système [et ceux qui le font] exerce davantage de rétorsion sur ceux qui tentent de sortir du fossé des naïfs exploités que sur ceux-là mêmes, leurs proies historiques [un exemple pour décourager des "dangereux" qui grippent la machine].. parce qu'ils savent qu'ils ne rendront pas la pareille à leurs défendeurs, d'abord parce qu'ils n'en ont pas le pouvoir et surtout, facilement corrompus, ils pourront même ensuite être utilisés contre eux. Justement parce que, sans aucun poids, ils sont facilement manipulables. Cela explique aussi l'indifférence parfois de beaucoup vis à vis d'injustices même flagrantes: se solidariser, c'est risquer d'être seul ensuite à subir la vague... parfois avec l'aide de victimes dont on s'est solidarisé, terrorisées légitimement ou à vide.. De Pagnol à Mac Carthy, il n'y a qu'une différence de degré, non de nature.

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* Elle a gagné mais la Mairie a fait appel. Ce sera pour octobre 2012.

Note : ce blog, modifié à la suite du film de Tanaz Ezhaghian, a pour l'essentiel été réalisé il y a 3 ans; depuis les choses ont considérablement changé en bien, la justice a parfaitement fait son boulot (lien).. encore que tout ne soit pas encore réglé. Il a néanmoins une valeur "historique" non négligeable de par l'outrance même des péripéties enchaînées... dont la quintessence "nature" sourd de ces propos -rapportés- d'une élue : "de toutes façons, elle est seule*, personne ne la soutient**, elle ne pourra rien faire, on s'en fout." [Sous entendu "si toi tu la soutiens, gaffe à toi."]
*ce qui veut dire sans mec, exact.
**En quoi elle se trompait.

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Who wants to write a novel?
The photo is of Ruth Greenglass, also member of Communist party -sister in law -but bicker- with Ethel Rosenberg, who has denounced her, leading her to the electric chair. However victim also : her husband has "negotiated" the freedom of his wife against the denunciation of Ethel and Julius, she had to confirm. Died recently at age 84. How did she had lived? Did she felt remorse? We will never know. It is said she owed her money. The terrible saying "help a villain, he will shit in your hand"? No, the totalitarian system which destroys any relationship even in a family, love or morality ... See the following novel.

The documentary of Tanaz Ezhaghian ("Love Crime in Kabul") is the tragic version of the funny "novel" from a village which follows. All just depends on the context and the resistance of the victims. Here we are in a lovely and sunny village cévenol, not at Kabul, and the heroine is of a resistant model but the difference is only of degree. Be careful (link).


The reverse of the cards: COURTELINE AND Machiavelli Version Microcosmos

Once upon a time in a village of Cevennes, there was a little house ... unhappily pasted at another one whose the owner, one -small- "notable" decide to demolish in order to rebuilt a big one and sell lot of flats. And this is the birth .... of the tragedy

The beginning now
In the beginning there is Mariane who would like to carry her art gallery of Attuargues at Saint Fogs her village .. where she returned shortly before the death of his parents. She is alone. And this is where the trouble begins. She has the unpleasant surprise to see her required by the municipal team (right soft) on the lookout for money ... € 4000, no less (!) ... supposedly to be water consumption by 7 years of Leah his tenant, finally gone away, insolvent, the counter having never been controlled all the time she had occupied the premises! First "mystery," first episode. 

But Leah, sympathetic, romantic character at the margin, a nice single mother of seven children ! chronically impecunious but resourceful, hardworking... has gone towards greener pastures !  Mariane protested strongly: status quo, the elections are there ! During the election campaign, Aeneas, friendly (and only) candidate of the left (decaffeinated!)  laughed with her because of the  carelessness (or more) of those who gradually led the village to ruin and now seek by all means to find money they have spoiled. Indignant. He will change all this, of course (link).
   A lawyer, Master Grapple, seems to pull the strings of this closed world (link). Of men, only. Under smiles, the business and the money.
End of the first act

act 2

And this is where it gets harder: Mariane's house (and of her neighbor, a certain C.) - is going to crash .. by the deed of Milou, father of Aeneas !! and a little developer, in his spare time, triple damn, it is a catastrophe, because he is the candidate best positioned to defeat the "right", master Grapple in particular... Milou said Milou the magnificent, or Milou and "yop la boom", the cock of the village, a bit plucked now who have demolished his house (adjacent) ... and with enthusiasm, Mariane's house also ! -a bit-. Mariane grits her teeth, and doesn't speak in order to not stop the left). We'll see after.
act 3
Aeneas is elected: 65 years we expected that "left" (certainly very decaffeinated but it seems that to Ste Fog, it is the best we can do). Alas, it nothing happens, at least on Mariane side, the wall deviates increasingly, Aeneas discards, it's not him, it is his father, he can do anything... Milou atermoie, it will rebuild shortly, and all will be over, very soon, very soo ... and then finally ... twist of theatres ! he will do nothing because it is no longer HIS wall .. because he has demolished his house backed on it, so now it doesn't belong to him because it doesn't serve him ! ! It is his lawyer who told him so it's true.
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act IV
Here it goes very fast: Mariane attacks Milou en justice  -with C. who is so afraid that he carefully hides himself behind her- and immediately wins the trial. It was time, just before judgment, three floors of her house had collapsed, she risked her life.This is a mason, a guy said "the King", buddy-of-Milou, that which "corse" the things! that will be in charge of the work, at Milou's expenses.

Without contractor to control him despite the order of the judgment, he knows what he has to do and do not like some asshole controls him, he is like that, right in his boots on his Micalac .. But this is not a bad man, he loves animals and no one can be really bad if he loves animals- not just the German Shepherd purebred but even peeled and mangy ..

act V
First twist of theatre. Mariane's bank account is blocked by the public Treasury for his water bill.. which had done so much talking / laughing once, on order, (exactly lift release !) of Aeneas .. It will then be taken regularly every month. She still has no water and at this rate will have it... in 5 years. Despite everything, she tries to open in the place, finally restored, a gallery-showroom library, a challenge. The house poignant of sadness becomes happy now. The area relives.

The water delicate point now. Alas, nothing can make things moving, ie Aeneas. When she goes at the town hall, they send her like a ball to new guys who doesn't know anything, "are you sure not to have left a tap open ? It goes fast, you know, drop after drop." (!!)  In other words they pay her head.

In the style of the village?
Not in the style of the village

And as Kurdish women, she goes to the fountain to clean the site. Some of her old friends (elected) avoids her or, when they can not, affects ignorance, strange thing, everyone talks about "this" since a year and they doesn't know ! "There is so much to do with the previous blunders, we can not be everywhere, we will not get angry for that ".. € 4000!! An Olympic swimming pool in two months (!) [in a house she never lived... because it was forbidden because of the danger... deed of Aenea's father]... But for the honour, yes.
Aeneas fleeing Troy in flames, with his father Anchises on his shoulders.
In the end, in despair of cause, Mariane plans hunger strike, distributes leaflets ..

C. is interested. Well, well ... She is no longer the friend od the Mayor? It changes everything. Or maybe it was happened otherwise? Second mystery.
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act VI
 Another twist of theater, he sues her in justice. Alone? No, as he told himself, because he is not a secretive, he has all the support and sympathy of Aeneas. Prudent and thrifty, he had left her alone to carry the load against Milou .. and now he has won -thank to her-, he assigns her with the support of Aeneas.. because of the books ... (!)  a mural paint in the hallway, and a wood scale that risks to make his roof crashed...  no it is not a joke, this is the special version of "hold you to the brush, I remove the ladder."

Blandly as he admits himself, he demolished a load bearing wall, (therefore, but he ignores it, which belongs also to Mariane) .. and now "his" roof risks to collapse has he says, which relies him to require the removal of the ladder that leans on, the rest useless besause he never goes to the attic on the third floor.. where Mariane has a workshop but he does not care ! -version of Saint Embrumienne "I passed the ford, I cut the strings." He also claimed that a little room of Mariane is common, that is the mire difficult because she had no document that proves it belongs to her -but she will have certificates from courageous one, 15 -. Finally, he does what he can.
s'effondrer

And he brandished as evidence of support of Aeneas a letter accusing Mariane for the mosaic she created with debris from the house, "not in the style of the village." Observe that there is no mention of buckets of water in front of her door, we wonder why .. Note: a brave aesthete municipal had openly described the fresco as "a masterpiece." By he also relies ... on a letter from Leah, incriminating Mariane about a caution that she had not reversed to her, but she had lent him 10,000 Fr that she never returned to her. - Re dramatic change. Leah!
And this is the third act, burlesque

BALANCE FOR MARIANE

1: his account is still taken (!) And she still has no water

2: C she pulled out of the rut -he earned € 5,000 allowance, and a floor not expected, turns against her, armed -meanly indeed- by Aeneas whose father has demolished his house, so good.

3 Leah turned against her.

Who pulls the strings? C., eager to find a good relationship with the handle? It is not a reckless and having attacked Milou make him a great angoish. Or vice versa, Aeneas, hoping to use him against her? Or the King? Despite all his convenience during construction, both to her [one does not pull on the horse that pulls you] than to the King, he feared having displeased: this horse harassed, he now says himself it is more beneficial to eat it in sauce than to see it grazing in the stable? As for Aeneas, she also disturbs, if not directly responsible for the actions of his father, the water bill exhumed -and error perhaps, but the reluctance to rectify plays for an retorting. At least suspect.












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