Ce blog parle de villages dont on s'occupe peu dans les médias, parfois miniers comme Saint Florent sur Auzonnet, niché dans une vallée retirée, envaginé au creux de montagnes, Molières sur Cèze, Le Martinet, Saint Jean de Valériscles, La Grand Combe etc... Une vie poétique et dure à faire renaitre pour tous. Germinal. Ayant filé plus loin que prévu -grâce à Aliaa Elmahdy- il est à présent bilingue français-anglais. This blog speaks about Cevennes villages unknown in media, sometimes mining (coal), Saint Florent, nestled in a secluded valley, Molières, Le Martinet, St. Jean, La Grand Combe ... A poetic and hard life revives here. Germinal (Zola). Having spun further than expected, thanks to Aliaa Elmahdy, it is now bilingual. Note: if someone finds mistakes in english, I would be pleased if he corrects them ! Thanks. Hélène Larrivé

mardi 29 septembre 2015

Violence ordinaire dans un village occitan ou "mort de rire"

Violence en herbe disais-je, briefée par les gendarmes ("cédégamins")
En herbe, ce n'est pas si sûr à présent... A la radio (elle est restée dans mon bras) elle est de plus fort calibre qu'on n'avait pensé.


















Une balle "perdue" et reçue (par moi) dans un village tranquille. Rien de grave, c'est juste le principe.. et la continuation de la "chose" en mieux si rien n'est fait. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

Pour les pressés, dernier article avec le résumé des "épisodes" précédents, l'envoi de la lettre ouverte
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/envoi-lettre-ouverte-par-mail-envoi.html

Analyse de la "violence en herbe", lettre ouverte aux élus et aux gendarmes.
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/la-violence-en-herbe-premisses-de-la.html

Un village, son charme et ses aléas, les rapports complexes entre délinquants (petits) indics et policiers ou gendarmes.. et le machisme sous jacent omniprésent. Certains mecs ne voient pas le honte que représente le fait de cogner sur une femme, y compris enceinte (cas du "héros"); Et pourquoi pas ? je vais me gêner, tiens!!
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/flics-indics-un-melange-detonnant.html

Les pervers ou assimilés sont de braves gens, et un peut en cacher un autre, le machisme ordinaire (lien précédent).. et le refus de me recevoir en urgence par les médecins du cabinet de groupe du village parce qu'ils "ne faisaient pas les urgences" sauf pour leurs patients, pardon, clients, dont je ne suis pas.
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html

Visite chez le médecin après la balle cette fois, (moins grave malgré les apparences que l'agression précédente car elle n'était pas ciblée, a eu lieu en public ou presque, et que j'ai été immédiatement prise en charge par les riverain/es, un élu, les pompiers, les gendarmes etc... et surtout que le coup se voyait clairement -l'autre asséné par un pro, n'avait presque pas laissé de marques-) un parcours du combattant, (voir lien précédent), mais qui en valait la peine. "Vous ne prenez rien ? Vraiment rien?" un médecin tout chagriné que je ne prenne "rien", cela en dit long hélas. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/knock-pas-mort.html

Articles assoicés.
Mon père, cet inconnu. Les "vieux" et la sur médicamentation par des médecins au plus grand profit des labos, qui souvent les détruit sans que l'on ne s'en rende compte. Tel mon père à la fin de sa vie, devenu étrange.. paillard, parfois limite grossier (!!!) => ce n'était plus mon père, mais mon père plus le Stilnox, dont il n'avait même pas besoin (qui de fait a causé mon agressivité et finalement notre quasi rupture).. Je n'ai compris qu'après. Grâce à la toile.
http://monpere.blogspot.fr/

Le poids des maux, le choc des labos. Les médicaments dangereux tout de même en vente, blog sur la médecine, les labos etc...
http://ecologine.blogspot.fr

Souvent on meurt guéri; la question des spécialistes très pointus certes mais qui parfois ne voient que leur "truc" et laissent passer des pathologies gravissimes concernant un autre organe. En ce cas, on meurt "guéri". Le cas du Médiator (la malade dont il est question en est une victime).
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/souvent-on-meurt-gueri.html

Analyse,la violence contre les femmes, le Midi 5 fois plus dangereux que Paris, lettre ouverte à Marisol Touraine, (premier projet, version courte)
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/le-midi-5-fois-plus-dangereux-pour-les.html

Plus précis (version unopeu plus longue) http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/lettre-ouverte-2-une-marche.html

Discussion avec des internautes et image : http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/08/une-balle-non-vous-voulez-dire-un-ballon.html

______________________

Épilogue, lettre avec addenda : ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête cette balle?" -le Maire-.)
http://pagetournee.blogspot.com/2015/09/violence-en-herbe-et-violence-en-ble.html

__________________________

L'enquête
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/recapitulatif-des-faits-agression-par.html

La solitude des victimes au bout de quelques jours, lettre à Nathan
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/la-question-de-la-solitude-des-victimes.html

Image : la grande cosse nationale !
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/violence-faites-aux-femmes-la-grande.html

Image : les mots et les faits !
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/violences-les-mots-et-les-faits.html

J'ai trouvé la balle sur le net, peut-être...
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/jai-trouve-la-balle.html




samedi 26 septembre 2015

Balle dans le bras, l'enquête

Une belle (non balle) dans le bras. 
L'enquiête... euh, l'ensuiête... euh l'enquête
(clavier génial, c'est vrai que ça m'inquiète et me fait suer



Un monsieur que ça avait beaucoup amusé, en politique, 
il faut toujours voir le bon coté des choses, c'est la règle!

______________________________________________



1 Agression il y a un mois et demi (un coup de feu dans "mon" village, je suis touchée bras, voir dossier). Avec quoi ? On ne sait pas. Sans doute un "soft je ne sais quoi" très tendance, en vente libre.
Ça ne tue pas sauf de très près et dans l’œil. A la bonne heure en somme.. Je l'ai pris à 4 mètres.

2 Les gendarmes appelés par un adjoint au Maire qui passait par là, ainsi que les pompiers (par moi) me disent que ce n'est pas la peine de porter plainte. Ce sont surement des gamins qui s'amusent.

3 Je le fais tout de même (après insistance). Problème : ceux-là (des bons me dit-on) ne sont pas de Saint Ambroix mais de Barjac, ça complique. Celui que je vois ici n'est pas au courant et ne comprend pas. Une balle ? Un ballon ? Il me dit que je dois aller à Barjac (20 km ? et la voiture roule mal) si je veux porter plante... euh, plainte, et je suis fatiguée (j'ai perdu pas mal sang). Puis, ce sont eux finalement, qu'il a appelés au téléphone qui viennent.








4 Mais toujours refus de plainte. Je pars. Que faire? Ils me disent qu'ils me tiendront au courant. Redite "ce sont surement des gamins qui s'amusent".

5 J'écris une lettre ouverte à Marisol Touraine (voir dossier) et à quelques autres dans laquelle je ne les incrimine pas, sans doute sont-ils trop surchargés, il y a moins d'effectifs etc.. etc.. pas question de tirer sur l'ambulance. (Ils m'ont laissé entendre qu'ils avaient de grosses affaires en ce moment, bien plus graves, OK.)

6 Ils acceptent ma plainte. Temps : deux heures et demi. Non pas pour m'interroger, le gendarme ne m'écoute pas ou à peine, me coupe, comprend parfois avec une phrase ou trois de retard, visiblement préoccupé, il manipule mal son logiciel.. Deux heures en somme, pour quatre lignes spécieuses que je dois corriger, je n'en peux plus. (Il a écrit que je n'avais pas de certificat médical  ni d'ITT mais a omis de préciser que je n'ai simplement pas pensé à en demander ni même au départ à consulter.)

7 Rien ne se passe (redite, il m'avait dit qu'il le tiendrait au courant.) Aucune transmission des dossiers, lorsqu'on va à la gendarmerie, si celui qui est chargé du "vôtre" n'est pas là, on vous renvoie à... au jour où il sera là. Ou au téléphone (j'ai insisté et demandé le numéro). Et s'il n'est pas là ou en patrouille... rien.

8 Au cours d'une réunion de la Mairie, on  m'empêche de parler et le Maire qui pourtant m'avait conseillé de porter plainte (je l'avais rencontré par hasard alors que je me rendais à la gendarmerie) se moque ouvertement de moi ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas reçue dans la tête votre balle?" Puis dehors, me menace.) Je suis anéantie.

9 Je communique sur FB, Google plus etc... J'envoie la lettre sur la toile etc.. avec un addenda cette fois. Redite : je suis anéantie.

10 J'ai mal au bras. Alors que au départ, pas du tout. Il me semble (depuis le début) que la balle est restée dedans (les pompiers avaient dit que non, ainsi que les gendarmes mais bon..) Je l'avais cherchée au sol, (eux pas ou en tout cas pas à ma connaissance), trop difficile car ça ricochette etc....

11 Sur les conseils d'une amie biologiste qui m'engueule un peu (si c'est du plomb!! c'est dangereux) je me décide à aller au CHU de Nîmes. Bingo : la balle est bien restée dans mon bras (malgré ce que m'avait dit le généraliste que j'avais consulté peu avant). Ils font des clichés, c'est d'une clarté parfaite. Mais ce n'est pas une simple balle de soft (je ne sais quoi en plastique ou plomb) mais une "vraie balle" (ça peut donc tuer? Oui me disent-ils.) Note : je l'ai prise à 4 mètres environ,impact sur moi dans le bras gauche face interne donc tout près du cœur. Je ne ris plus du tout.

12 J'envoie les clichés aux gendarmes, à la Mairie, partout. Hasard, c'est juste le moment de la réunion du conseil, (un pote m'en a avertie) je distribue alors des clichés de mon bras tirés sur papier ... et le ton change. Le maire arrive aussitôt vers moi, l'air d'une hôtesse qui reçoit un invité de marque... Il y a du nouveau me dit-il, il me propose un rendez-vous avec un adjoint, un ancien policier de la PJ etc... C'était un malentendu ... (Note : un adjoint étant présent juste après le tir et ayant vu ma blessure, il ne pouvait pourtant rien en ignorer lors de sa répartie à présent historique.) On me donne donc RV pour le lendemain. Cet ancien de la PJ aurait des choses importantes à me dire mais chuut (donc je chuuutte.) Je m'étonne tout de même car je viens juste de la gendarmerie où on m'avait dit "l'enquête suit son cours", (le gendarme qui suit mon affaire n'était pas là mais je l'avais eu au téléphone.) Que sont ces nouvelles informations et pourquoi le gendarme ne m'en a-t-il rien dit? Aurait-il eu peur que je ne "chuuute" pas ?

13 Le lendemain j'en apprends assez peu (mais un peu tout de même) l'entrevue est sympa, un espoir -réel-, ça a bougé sans que je n'en susse tien. Peut-être. Ça va infiniment mieux. [J'appelle Nathan. Ça y est, je crois que l'affaire est en voie d'être réglée, OUUUUF ! De joie (et la tension ayant diminué) je m'endors comme une bûche.]

14 Un point à éclaircir tout de même. A peine sortie de la Mairie, je retourne vers le gendarme de Barjac (au téléphone). Manque de pot, il est en congé et ses collègues ne peuvent  rien me dire, c'est son affaire etc...  Mais il sera là samedi (c'est à dire deux jours après!) Insupportable ce manque de communication entre eux. Il aurait surement pu me dire quelque chose sur ce "nouveau" qu'il m'a caché, le vilain... Me prend-il pour une enfant?

15 Le samedi, les voilà qui arrivent chez moi après un appel masqué que je n'ai pas pu prendre mais j'ai rappelé tout de suite la gendarmerie, en vain. [Note : les deux seuls appels qu'il me passera furent masqués.] Rien de nouveau mais ils veulent que je retourne à la gendarmerie pour 'finaliser' la plainte (?) afin de suivre "l'affaire en profondeur". Qu'est ce à dire ? Je ne comprends rien. Et ce que m'a dit Monsieur X ? Et s'il n'y a rien de nouveau, pourquoi me faire retourner ... porter plainte? Et pourquoi m'a-t-on dit le contraire à la Mairie? "Qui vous a dit que... ?" Je cite le nom de l'adjoint, "un collègue à vous".. Ils ne voient pas qui il est mais de toutes manières "l'enquête suit son cours" sauf que "maintenant ils vont la travailler en profondeur".. redite et redite... J'insiste, je donne les info qu'on m'a transmises, et dites de chutter (mais pas à eux tout de même!) ils ne sont pas du tout au courant. Impensable... QUI me mène en bateau? Eux? Leur collègue? Les deux ? Personne ? Ce couac est-il relié à l'absence totale de communication entre la police municipale et eux, etntre eux... et eux également ? Contre productif, absurde, et insupportable...

16 Je vais pourtant avec eux bien que pressée par un rendez-vous : horreur !! il retape ma précédente déposition. J'insiste encore... Non, non, aucune information ne corrobore ce qu'on m'a dit à la Mairie, ou il n'est pas au courant, vraiment, il ne sait rien à ce sujet, non il n'y a rien de nouveau... mais c'est une affaire qui prend du temps... qu'il faut traiter en profondeur etc... A quoi cela sert-il que je vienne répéter ce que j'ai déjà dit? ? (Ça donne "Larrive" ça prend deux r? Votre date de naissance, c'est bien le 29 mars 48 ? Donnez moi votre fixe.. "il ne fonctionne pas?" Ah bon. Votre mail? "Vous l'avez puisque je vous ai fait un message". Donnez le moi tout de même. helenelarrive c'est tout attaché ? Sans point ? en majuscules ou en minuscules ? etc) Je craque. Je m'en vais, voyant que ça va prendre encore deux heures pour rien. Il me dit qu'il m'appellera dès qu'il aura fini pour que je signe sinon ça ne sert à rien. Donc ils n'ont en fait pas de plainte? Ils ne l'ont pas enregistrée? Ou ils font ça pour m'amuser? Ou m'embêter ? Je dois remonter à pied chercher ma voiture (1, 3 km) je pensais que l'un d'eux aurait au moins la politesse, voyant qu'ils m'avaient mise en retard, de me raccompagner mais non "on a affaire". (Note : comme ils sont venus sans me prévenir, ils ont failli arriver alors que j'étais nue, je m'apprêtais à me laver dehors comme d'hab.. et je suis donc partie sans m'être lavée ... et revenue de même, à pied, traversant tout le village..) Il m'appelle en effet vers cinq heures mais en appel masqué toujours, je rate l'appel bien que je l'attende depuis tout ce temps...  si bien que lorsque je le rappelle (immédiatement) à la gendarmerie, j'ai quelqu'un d'autre qui me dit de rappeler lundi, il n'est pas là et apparemment pas joignable et ne travaille pas demain.

J'ai la nette impression (peut-être fausse) qu'ils se moquent de moi, que rien n'à été fait (peut-être même pas de plainte?) et qu'ils cherchent à noyer l'affaire, pour les uns, et à m'amuser, pour les autres, afin de m'empêcher de parler. Voire de protéger le/s délinquant/s.

17 Je n'en peux plus. J'ai mal. (Il parait qu'il n'est pas nécessaire d'enlever la balle car elle va sortir toute seule, elle bouge en effet et "monte" mais cela fait mal).. Je me sens totalement flouée, je n'ai plus confiance en quiconque. Les gendarmes n'ont même pas écouté ni noté un élément important que je leur avais signalé. Le policier à la retraite m'a donné des info qui d'après ceux-ci semblent inexactes ou en tout cas inconnues d'eux... de lui devrais-je dire, qui pourtant ont en charge l'enquête !! En fait c'est UN SEUL qui l'a en charge. Aucun autre ne peut ou ne veut intervenir. Je suis donc liée à celui-ci. S'il est absent, tant pis. QUI SE MOQUE DE MOI ? Le Maire? C'est l'évidence. Le policier à la retraite? Je ne pense pas. Je crois que ses infos sont exactes. Peut-être. Les gendarmes? Cela semble aussi à peu près évident. Un exemple : j'ai fait une photo de quelqu'un qui pourrait possiblement être le tireur ou éventuellement le connaitre (un jeune qui se trouvait là et qui a semblé passionné par ma blessure, fendant la petite foule pour la voir, l'air réjoui) mais je n'ai pu les envoyer au gendarme, mon téléphone ayant rendu l'âme juste après, et je m'en suis excusée, précisant que je peux lui en fournir d'autres ; "Mais si, je les ai eues vos photos"... "Non puisque mon téléphone est tombé en panne.." Il parlait des clichés de mon bras avec la balle donc n'avait absolument pas écouté ce que je venais de lui dire une seconde avant, tout à son ordinateur et à son clavier.  Et avait tout oublié de la minime piste que je lui avais indiquée. Je craque.

Explications possibles. Des hypothèses se bousculent en moi, toutes aussi sordides : ils veulent cacher la violence ici pour ne pas décourager les touristes et décevoir les électeurs éventuels? (De la part des gens de la Mairie. Probable.) Ils sont incompétents? (Je ne crois pas, tout de même, à ce point. Il semble y avoir volonté de ne rien faire, ou m'amuser.) Ils savent qui est le tireur et le protègent pour une raison ou une autre? (Peut-être). Ils s'en foutent tout simplement? (Aussi.) Je ne sais pas. Je sais seulement qu'on m'a tiré dessus par balle et qu'apparemment tout le monde (non, pas tout le monde mais juste les responsables à un niveau quelconque de la sécurité du bled) s'en fout voire pour certains se moquent de moi (seulement pour ce qui est du Maire qui depuis a changé de ton.)
.
Le dossier
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

mercredi 23 septembre 2015

L'enfance maltraitée, grande cause nationale... UTINAM !





Comme c'est bizarre, chaque fois qu'un événement particulièrement horrible fait le buzz (une question parfois de hasard de l'actu) exemple l'affaire Bastien, (l'enfant jeté par son père dans une machine à laver, mort sous la torture pendant que sa mère faisait un puzzle, d'où débat avec entre féministes, certaines soutenant qu'elle n'y est presque pour rien, sous emprise)... il se trouve toujours un homme politique (ou pas) pour déclarer, proclamer, afficher a maxima une position et des recommandations personnelles ou de groupe, de parti, fermes et définitives qui peuvent même émouvoir ... sauf lorsqu'on est directement concerné... parce qu'elles sont situées exactement à l'opposé de ce QUE LES FAITS, AU MÊME INSTANT, NOUS NOUS MONTRENT. C'est pire encore lorsque c'est le ou la même qui parle .. Par exemple : "il faut absolument prendre immédiatement en charge les victimes de la violence (ou mieux, les prendre DAVANTAGE en charge).. alors qu'on voit que dans la pratique, RIEN N'EST FAIT, au contraire (il est implicitement demandé à une victime de se taire et si elle persiste à parler elle peut être durement taclée) et que cela empire une situation déjà pénible et même exaspère. Je reçois une balle dans le bras. Soit. Les pompiers etc... les gendarmes me disent de ne pas porter plainte. Soit. Je le fais tout de même quelques jours après. Soit (mais ce fut long). Ils me disent qu'ils me tiendront au courant. Soit. Mais... rien. Lorsque je m'enquiers du résultat de l'enquête (si enquête il y a eu), ils me disent que "je ne risque rien". Au nom de quoi ? Je tente d'en parler au cours d'une réunion organisée par la Mairie dont je croyais que c'était l'objet (entre autres), on m'empêche de parler, violemment, j'insiste (là j'en ai raz le bol et ce que je prenais assez bien au départ, je ne le prends plus bien du tout) le maire se moque de moi ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas pris dans la tête votre balle?") je sors, il me suit et me menace ("si vous continuez à perturber mes réunions..) Oui, quoi ? Ce que je veux dire ici est que l'exaspération provient de ce que ces tonitruances ("il faut absolument que"...) nous sont parfois jetées à la figure dans le temps réel où nous voyons, où nous vivons exactement l'inverse dans la réalité. Et je vais plus loin : parfois à la mesure même de cet inverse !! C'est à dire que moins il est fait et plus il est proclamé.


Ces déclarations et professions de foi (sur le mode de l'utinam des latins -plût aux Dieux que-..) ne sont pas forcément de mauvaise foi, même si le préclamateur (je laisse ! proclamateur) ne s'était jamais trop soucié de cette cause avant, mais en certains cas, elles peuvent friser l'indécence, conforter à tort le chaland (d'autres mieux situés que lui s' "en" occupent) qui baisse la garde et la plupart du temps ne changent rien. Ou en le cas empirent les choses.

Là, au moment même où sont pointées les carences préoccupantes des services sociaux (le message du père avertissant l'assistante sociale qu'il n'en pouvait plus et que si rien n'était fait allait jeter l'enfant par la fenêtre), le bâtonnier, pour calmer le jeu, lance le coup de "la grande cause nationale" et en même temps dédouane ceux-ci, pffft envolés les manques d'effectifs, les arrêts maladies non remplacés etc.. Ramener le calme? Soit. Mais ici ce serait plutôt noyer le poisson. Et cela revient à faire une prière d'invocation à un Dieu quelconque pour qu'il soit clément envers la victime dont on vient de serrer un cran de plus le brodequin de torture. Ça énerve.

Le dossier Bastien
http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2015/09/bastien-le-dossier.html

Violence en graine, en herbe puis en blé

Le dossier (une balle dans le bras) http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html






































La lettre ouverte à Marisol Touraine
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/09/lettre-ouverte-marisol-touraine-avec.html
.

lundi 7 septembre 2015

Femmes victimes de la violence en colère


Nouvelles du front. Bon. [Résumé des épisodes précédents: En revenant de faire les commissions à pattes, je (une femme écolo, d'un certain âge, retraitée de l'éduc nat) je reçois bêtement une balle dans le bras après deux tirs dans une jolie rue dite des Jardins d'un village occitan, raccourci appréciable vers la zone commerciale. Je porte plainte quelques jours après (dur !) et je me fais brocarder par le Maire au cours d'une réunion où j'ai parlé à ce sujet, non pour la saboter mais parce que je croyais que son objet était justement la violence (erreur fatale comme dit l'ordi)... en ces termes : "vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête cette balle?" Réaction dois-je dire, ensuite assez outrées (messages) ce qui me fait dire que, parodiant la formule célèbre "c'est pire qu'une faute, c'est une erreur" (de sa part.) Mais sur le coup, j'étais anéantie.

Parallèlement j'avais fait une lettre ouverte à Marisol Touraine au sujet de la violence faite aux femmes dans le Midi, ça s'imposait (car ce n'est pas la première agression que je subis depuis que je suis arrivée dans les Cévennes, alors qu'à Paris, rien ou presque en 30 ans.) Pauvreté voire misère, déshérence culturelle, (la région est une des plus pauvres de France) et comme d'habitude ce sont les enfants, les femmes et les animaux qui pâtissent le plus, c'est banal. Un mouvement qu'il faut changer, inverser, quitte à aller à pied à Paris. Raz le bol mais à un point superlatif... Bon. Fin du résumé.]
________________________________

Adoncques aujourd'hui, je prends mon nouveau téléphone et cherche le numéro Ministère des affaires sociales, Droit des femmes ... ça y est.. Marisol Touraine, je le tiens. Mais macache. Pas de numéro. Des projets, grandioses... sur le harcèlement dans le métro etc.. (rien sur les rues de Saint Ambroix cependant, comme c'est bizarre) mais contact ? Ah voilà enfin ! En bidouillant bien (une heure ou deux) je trouve. Par mail. OK. J'y vais. Copié collé.. et hop..... Et la bécane de me répondre impavide "impossible d'envoyer".. Et re et re... toujours ce refus agaçant. Enfin, je finis par trouver un numéro de téléphone. Alléluia Dieu est grand.

J'appelle donc. J'ai un certain temps d'attente... puis un MONSIEUR (crénom de zut, Ministère du Droit des Femmes... ) poli aimable mais visiblement occupé à mieux. "Ctaquelsujet?" Je m'explique. .. Il me faut faire un mail,. Mais comment donc... sauf que justement on ne peut pas, "j'ai essayé avant de vous déranger, ça ne marche pas". Réponse sublime : "non, on ne peut pas en effet, mais je vais vous donner l'adresse mail (où on peut !!)"... Mais à quoi bon alors en mettre sur le site une ouonpepa ? Pas de réponse. De plus en plus agacé, il m' épelle : "cab" comme catherine alice bernard.. tiret du six.. "ass" comme... comme...  (j'éclate de rire, enfin j'essaie de me retenir "ass" comme "cul", patate, j'ai pigé) comme alice sophie sophie.. "s" comme Sylvie "p" comme papa ou papy, enfin comme vous voulez.. point gouv, g comme georges u comme ursule v comme viviane point fr".. Merci. Clic. Ce fut bref mais c'est OK. C'est donc "là" que j'ai envoyé*..

Question : pourquoi le site est-il si mal fait ? Parisienniste dirais-je? Alors que la violence faite aux femmes est bien pire ici par exemple? Est-ce volontaire ? Pourquoi doit-on chercher des heures... un mail dont ils savent qu'il ne fonctionne pas? Pour trier les plus acharnées? Pourquoi est-ce un homme (moyennement sympa) qui répond? MEEERDE....

Ensuite je tente Hollande (mieux vaut faire redescendre -ça marche à tout coups- que remonter -ça marche rarement-.) Là, ça va mieux. Mail immédiatement. Copié collé. Et hop... et c'est "refus" trop long. J'essaie de réduire... (il sait lire tout de même)... je réduis réduis réduis réduis jusqu'à un fil, que dalle, toujours trop long.. En désespoir de cause, je recommence tout. Cette fois, bien amaigri, (l'article, pas Hollande) il l'accepte. Et même avec le lien. Ouf.. Suite au prochain épisode. Blague à part, je veux me bouger. 6 agressions même mineures (la dernière étant potentiellement la plus dangereuse) si le les mets toutes bout à bout... Et partout j'entends d'autres histoires du même ordre.. Et ça passe, on ne dit rien, parfois on ne porte même pas plainte... comme s'il ne s'était rien passé..

La lettre ouverte
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/09/lettre-ouverte-marisol-touraine-avec.html
.
Le dossier "violence en herbe et en grains"
http://saintambroix.blogspot.fr/2015/08/la-violence-en-herbe-le-dossier-et-la.html

dimanche 6 septembre 2015

Journal philoso phoque

CRIME PASSIONNEL AVEC PRÉMÉDITATION (voir http://journalphilosophoque.blogspot.fr

Pour Patrick, (peux pas faire mieux plus de piles je dois foncer). Le terme "violence faite aux femmes" devrait en effet être plus précis "violence faite aux femmes PAR LES HOMMES". Sinon on scotomise les criminels, les auteurs comme dans mon cas : ce sont peut-être (?) "des gamins qui s'amusent sans doute".. (s'amusent !!! une balle dans la peau et ils "s'amusent", et c'est un flic qui me dit ça..) On abstrait, "on dé phénoménise", on floute.. Les mots servent aussi à transformer la réalité, à la rendre supportable, c'est à dire à tromper le chaland et même les victimes. Une tuerie ? Que non ! Un crime passionnel, un "différend" (j'adore "différend") familial ou de couple qui a "mal tourné" (j'adore aussi "mal tourné"!) Une toute jeune femme piégée par un rendez-vous dans un parc isolé, puis lardée de coups de couteau, égorgée et jetée dans un fossé comme un encombrant? Idem, un dérapage.. (Là, ça devient presque rigolo car d'autres gus ont été également arrêtés, -puis relâchés rassurez vous-. Et on découvre donc ici le concept tout nouveau de CRIME PASSIONNEL A PLUSIEURS (!!) ET AVEC PRÉMÉDITATION, original non ? genre "ON l'aimait à la folie, elle NOUS trompait honteusement, ON lui a donné un rendez-vous armés d'un couteau et ça a dérapé, une crise sous le coup de la colère, ON n'était plus NOUS-MÊMES, fonoucomprendre Monsieur le juge, cépoanotrefot !"

________________

LES QUATRE ÉTAPES APRES UNE AGRESSION

Violence faite aux femmes dans le Midi plus épilogue.
Cela se passe en trois "coups" fort différents.
1 Lorsqu'on subit une violence, même légère (si on peut appeler une balle dans le bras une violence légère) on est dans un premier temps un peu sonnée et paradoxalement cela nous protège. On ne se rend pas compte. Ce n'est rien. Et puis les gens au début sont (ou semblent) sympa. Ce n'est donc rien, trois fois rien.
2 Et puis vient le stress, le fait de ne plus pouvoir rentrer chez soi à pied, de devoir éviter un raccourci appréciable, de changer ses habitudes etc.. et la solitude malgré tout. Parfois, (ce n'est pas mon cas) la douleur physique.
3 Ensuite, la réaction, saine : porter plainte, faire en sorte que cela se sache, (quoique dans mon cas je ne l'aie pas vraiment voulu ou du moins, découragée par les gendarmes, j'ai hésité) et que cela ne se reproduise plus sans représailles pour le ou les snipers en herbe ou en graines, puisque pour certains seules celles-ci les dissuadent de réitérer.
4 Et là, survient parfois l'agressivité : on dérange. Un élu veut que tout baigne, c'est le cas de dire, vous troublez la fête, vous exagérez d'oser parler, protester même, vous voulez saboter une réunion* (!) amicale, c'est de l'histoire ancienne... bref, vous êtes une emmerdeuse... Scandalisée, vous insistez. 5 Et vient (dans mon cas) la chute, le mot de la fin... "vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête, votre balle?" (Le Maire, tandis que je tentais de parler malgré son "veto".)
Autrement dit, on vous traite de folle. C'est ce qui m'est arrivé.
6 Résultat, vous êtes anéantie sur le coup (et cependant je ne suis pas fragile). Puis, (dans mon cas il y a une suite, presque happy end mais ce n'est pas toujours ce qui advient) le soutien de beaucoup et ça va mieux. Je dirais presqu'au contraire : je ne me doutais pas de tant d'ami/es**. Lorsqu'on a été agressée, il en faut peu pour "tomber"... dans un sens.. ou dans l'autre. Cette fois, c'est dans le bon.

* Un peu de parabo... euh parano? Ce n'est pas impossible, je suis connotée -ou du moins certains me connotent- "stylo entre les dents" et peut-être fais-je peur à des frileux.. quand je m'étais simplement trompée de réunion sur un coup de fil par ailleurs de quelqu'un de théoriquement bien informé.. (!) qui lui même sans doute se trompait.. Reste que la communication ne se fait pas avec le menu fretin et qu'il semble que ces "réunions" soient réservées à quelques happy few qui ont l'oreille.
** Pour reprendre la formule attribuée à Talleyrand "C'est plus grave qu'une faute, c'est une erreur".


___________________________________

L’ESPÉRANCE DE VIE DES PAUVRES

Pourquoi l'espérance de vie est-elle (et de beaucoup) inférieure dans les basses "castes" par rapport à  celle des bourgeois ? Tout autour de moi, plusieurs cas (certains aujourd'hui) qui auraient facilement pu être évités ou donner suite à assignation et DI..

1 : Le Médiator. Un pote dont la mère (40 ans) en est probablement morte il y a peu. Le médecin venu constater n'a pas noté qu'elle en était gavée, pas d'autopsie et hop.. Seul, sans moyens, il n'a rien fait. Mort "naturelle".
2 : Une jeune femme qui en rentrant chez elle après son travail est tombée, sa tête a porté, une plaie, une perte de conscience. Par chance un voisin l'a vue, a alerté, le médecin l'a envoyée aux urgences de l'hôpital le plus proche où après des heures d'attente on l'a laissée partir sans radio ni même la panser. Elle est morte dans la nuit. Hématome cérébral.
3 : Une jeune femme qui elle aussi prenait du Médiator que son médecin a continué à lui prescrire malgré un essoufflement de plus en plus flagrant. Faux diagnostic ensuite, une opération pour rien, un an passe... jusqu'à ce que, enfin transportée au CHU (plus éloigné) on trouve. Elle est rescapée in extremis mais devra probablement être amputée.
4 : Une autre à qui on a prescrit du Dilbestrol juste avant son interdiction. (Ils avaient des stocks?) Tout va bien mais sa fille... etc..
5 : Plus drôle, un homme à qui on a failli couper le pied parce qu'ils s'étaient trompés de dossier?

Dans tous ces cas, aucune poursuite des médecins responsables et même masquage des causes de la mort ou du dommage de manière parfois abjecte: elle buvait (!) .. elle était fragilisée par l'obésité, elle risquait une fausse couche etc.. le médecin qui a constaté la mort et la prise de médiator au long court n'a pas fait le lien ni même noté ce détail et hop.

C'est logique : la vie d'un homme ou d'une femme s'évalue en termes financiers, au cours d'un éventuel procès par exemple, (mais les pauvres en font rarement, ils n'en ont pas les moyens donc de toutes manières leurs bobos ne valent vraiment pas la peine que l'on se tourmente l'esprit même au cas improbable d'un procès puisqu'ils ne valent pas grand chose.) Avec les bourgeois par contre il faut faire plus attention. Il y a aussi l'incroyable naïveté et fiance de certains. J'avais averti la jeune femme (cas 4) des risques du Dilbestrol pour l'enfant. Celle (cas 3) de la durée anormale des suites d'une opération qui non seulement n'avait rien résolu mais aggravé le trouble (mon père ayant subi la même marchait au bout de quelques jours enfin sans douleur.) En vain.
Et hier, d'où cet article, une jeune femme lourdement handicapée qui me dit qu'on ce l'opérer à. .. (le même hôpital qui a laissé passer l'hématome sous crânien, cas 2 dont la patiente est morte dans la nuit, -justification : on pensait qu'elle était ivre car elle est alcoolique!!-... et failli couper le pied à un autre par erreur) je lui demande pourquoi elle ne va pas au CHU (c'est une opération lourde.) "Oh non, je veux être près de chez moi, ça  coûte trop d'aller à .. et puis après, comment je fais sans voiture? Et pour les visites, et tout.. Et pour mon ongle incarné ils m'ont traitée comme une reine alors.." Comment lui dire que (...) n'a rien à voir avec un ongle incarné?

_____________________________

LA GPA OU ABU, SES SUITES NORMALES : VENTE DE BÉBÉ SUR LA TOILE

Une horreur annoncée qui découle  logiquement de la légalisation (plus ou moins) de l' ABU (Achat de Bébés in Utero et non GPA qui noie le poisson en omettant l'essentiel, l'argent, ce qui peut se comparer à décrire le mariage sans mentionner les rapports sexuels, le plaisir érotique sans l'orgasme etc..) Finalement la différence n'est que dans la non PRÉMÉDITATION (dans ce cas), l'après-coup (puisque le bébé  est né,) le drame aussi d'une jeune mère abandonnée et seule qui ne sait  plus comment s'en sortir. Là  on la condamne en somme parce qu'elle a agi POUR SON COMPTE et non par l'intermédiaire d'une société  (!) habilitée à ces transactions. MAIS QUAND UN BÉBÉ EST OUVERTEMENT ET LÉGALEMENT  CONSIDÉRÉ COMME  MARCHANDISE, COMMENT S'ÉTONNER QU'ON EN ARRIVE  À EN VOIR À L'ACHAT SUR "LE BON COIN" OU "VIVASTREET"? OÙ  EST LA DIFFÉRENCE?

vendredi 4 septembre 2015

C'était avant... mais il y eu l'après..


Je croyais qu'il s'agissait de la violence dans le village, initiée par la Mairie pour chercher, débattre et éventuellement trouver des mesures pour enfin la réduire (je venais de recevoir il y a 9 jours une balle dans le bras) et je me suis dit "super, il ne faut pas être borné parfois!! la droite dans les bleds est parfois mieux que la soi disant gauche"... Mmmm. Et bien non mes amis. J'ai été empêchée de parler et etc... C'était pas pour "ça", mais pour... ? nous parler des risques d'inondations (genre "rentrez tout ce qui peut être emporté par l'eau et créer des embases"?) et d'incendie (là je ne sais pas car je suis partie). Je suis partie anéantie*. Voir article "plus ancien"; Lettre ouverte à Marisol Touraine (entre autres) sur la violence faite aux femmes dans le Midi.
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/09/lettre-ouverte-marisol-touraine-avec.html

* Ça va mieux à présent, après avoir reçu le soutien de nombreux/ses. Au fond, c'est une monumentale erreur, surtout en public, que de se comporter ainsi pour un élu. Cahuzac avait plus de nerfs : un vrai pro, en somme.

Désillusions


Je me disais 'super, il ne faut pas être borné parfois la droite dans les bled est mieux que la soi disant gauche..." Mmmm. Non.

Lettre ouverte à Marisol Touraine et quelques autres

Hélène Larrivé 
à 
Mesdames et Messieurs les Ministres de l'Intérieur, Madame Marisol Touraine, Madame le chef de la Police, Monsieur le chef de la Gendarmerie, Monsieur le Préfet du Gard, Monsieur Hollande etc..

 Lettre ouverte

Objet : la violence contre les femmes (entre autres) dans le Midi "déshérité". Choses vues.

Mesdames, Messieurs, des statistiques comme nous en voyons souvent dans la presse, en voici une qui certes requiert une étude plus précise mais que je vous livre telle que car à force elle finit par être préoccupante ; d'autres suivront hélas ...

"Depuis que je vis dans le Midi, à Anduze puis à Saint-Ambroix, deux petites villes des Cévennes (quatorze ans mis bout à bout avec un an d'interruption récemment à Paris) j'ai subi SIX ACTES DE VIOLENCE, tous de la part d'hommes. Une précision : je ne suis ni gendarme, ni policière, ni patronne de bar ou de tabac ou caissière de super marché mais retraitée de l'éducation nationale, auteure et, pour faire vite, artiste.
1 La première, très ancienne, (10 ans) que l'on peut dater par l'article de Midi-Libre et de la Marseillaise qui l'a précédée (et qui indirectement en est la cause, bien involontairement de leur part, au contraire), d'un responsable de la Croix-Rouge, médecin. (Coup au visage, une dent cassée.) Sanction : rien.  (cf note 1, l'affaire "Totophe".)
2 D'un escroc homo bien sous tout rapport en apparence. Pas de blessures, par chance, aucune voiture n'est passée lorsqu'il m'a projetée avec une extrême violence sur la chaussée et je n'ai pas heurté de pilier de trottoir. Sanction : moi-même (!) Sans commentaires.
3 D'un immigré ouvrier maçon, un coup au visage (qui parait-il ne m'était pas destiné mais à un autre dont il était jaloux, -je me suis interposée.-) Cela suivait néanmoins un harcèlement (sexuel) de plusieurs semaines, stations nocturnes devant ma maison, menaces, bris d'une porte, d'une chaudière etc.. (Un bridge à refaire.) Sanction (à la fin) : prison ferme, six mois... mais grâce à la "compression de peines", pardon, confusion ! (il avait réitéré plusieurs fois les mêmes  actes -mais un cran au dessus, forcément- avec d'autres) cela signifie : rien. Moralité, si vous agressez une femme -ou un homme-, dans la foulée, agressez en une ou deux en sus, ça ne vous coûtera pas plus cher : un bonus.
4 D'un jeune (drogué) affaire (très médiatisée) sur laquelle je ne veux pas revenir avec plus de précision : menaces et harcèlement, (non sexuel) siège de ma maison, cocktail Molotov (disait-il) etc.. (Pas de blessures mais une peur constante de plusieurs semaines.) Sanction : rien. Au contraire, MENACES de la part du père, nous allons voir que c'est courant. (Le jeune homme récidivant régulièrement avec d'autres sans que rien ne se passât bien qu'il fût condamné à DEUX ans de prison fermes, oui, j'ai bien dit deux ans -pour violences graves- il finit par se faire "avoir" lui-même le jour où il s'est attaqué à plus fort et plus déterminé que lui -en principe, il n'agressait que les femmes- mais cette fois là, à la Féria, plusieurs jeunes hommes se sont interposés et ça a mal fini.. -pour lui-.)
5 De la part d'un "ami" maçon ou qui se disait tel. (Coup à la tête, très violent.) Sanction, rien. (3)
6 Ce coup de feu récemment inidentifié pour lequel je pense ne pas avoir été visée -du moins spécifiquement- puisqu'il y en a eu un autre au moins. Sanction, rien, forcément. (4)
Vous remarquerez que toutes ces agressions sauf la dernière me ciblaient directement et étaient le fait d'hommes. Trois au moins étaient "récidivistes", je l'ai su après.
[Je ne compte évidemment pas les insultes et menaces même lourdes -de mort- sauf pour le numéro quatre car il s'agissait d'un délinquant hyper violent "confirmé" déjà multi récidiviste et condamné, bien que "dehors".] Mon cas n'est pas unique, loin s'en faut. Voilà donc ce que nous vivons AU QUOTIDIEN (car cela laisse malgré tout des traces psychologiques et/ou physiques quoiqu'on en dise et quoiqu'on en PENSE soi-même.)
Donc en résumé, 1,3 agressions tous les trois ans
-----
En comparaison, à  Paris, (où j'ai vécu 30 ans) je n'en ai subi "que" (!) deux, de surcroît de hasard et d'inconnus :
1 Dans le métro à Montparnasse (sans gravité, des gens se sont interposés, sans doute une tentative de vol.)
2 D'un voleur de carte bancaire, à Montparnasse toujours! Sans gravité également (il m'a projetée au sol mais sur un trottoir plan, sans plots, et, sportive à l'époque, j'ai su tomber-rouler sans me blesser).
Donc 1/15 ans, mineures. Le premier auteur n'a pas été identifié, le second non plus mais les policiers ont patrouillé (avec moi et un témoin) immédiatement et presque toute la nuit dans Paris, faisant le tour des billetteries pour le serrer, en vain. Merci à eux qui ont passé une nuit blanche.

=> LE MIDI SEMBLE PAR CONSÉQUENT AU MOINS CINQ FOIS PLUS DANGEREUX POUR LES FEMMES QUE PARIS et la violence n'y est pas également traitée. Si j'ose, elle est mal traitée.

Mesdames et Messieurs les Gendarmes, (ceci concerne essentiellement ceux de la "base"), certes votre travail est de plus en plus difficile, il n'est que de voir la proportion de suicides dans votre profession (donc ceci n'est pas une critique envers vous mais au plus haut niveau)... cette violence dont en fait vous êtes les premières victimes mais qui s'exerce à l'opposé sur les plus faibles, les enfants, les malades, les vieux, les femmes, les NON DÉLINQUANTS (!) {car le fait d'être délinquant et homme incontestablement protège, du moins de la "petite" délinquance}... nous pourrit la vie et parfois nous donne envie de nous "convertir" (2) surtout, lorsque l'on voit que, selon que l'endroit où on se trouve, par exemple ici, dans une zone laissée à l'abandon, elle n'est pas également obviée : cela explique d'ailleurs qu'ELLE S'Y ACCROISSE À LA MESURE DE L'IMPUNITÉ DONT LES DÉLINQUANTS SONT OU SE CROIENT CERTAINS. 
Pire. Il semble même parfois que chez certains cette violence soit presque considérée comme norme ou en tout cas, addenda secondaire à traiter ultérieurement en fonction d'un calendrier surchargé d'élagages de haies fort gênantes pour d'éventuels camions etc .. Je n'en veux pour preuve que la manière dont j'ai été empêchée de m'exprimer au cours d'une réunion organisée hier par la Mairie du village où ont eu lieu les faits.. (au sujet, pensais -je, de la sécurité -comme cela m'avait été dit au téléphone : j'avais naïvement observé que pour une fois, "ça" réagissait et j'en avais été infiniment touchée, plus dure a été la chute !)... empêchée donc de parler... jusqu'à une/des moqueries* qui en la circonstance peuvent être plus traumatiques encore pour la victime que l'acte d'agression en lui-même car : 
1 Elles le suivent et quoiqu'on en dise, qu'ELLE en dise, elle est en situation de faiblesse -relative-. 
2 Elles sont révélatrices d'un renversement des rôles et des didascalies stupéfiant (et qui fait mal). 
3 : Elles sont issues de personnes qui théoriquement ont une plus grande surface que les délinquants (parfois pitoyables.)

Cela s'explique cependant : lorsque l'on sait ne pouvoir rien (ou très peu ?) contre cette violence ; lorsqu'aucun moyen (ou très peu ?) ne sont mis à la disposition des autorités en charge de la sécurité... et qu'elles redoutent d'être -injustement?- interpellées à ce sujet -voire assignées si le cas est grave-, le plus simple pour celles-ci, n'est-ce pas ? est :
1 De la nier,
2 De la taire soi-même ou la minimiser 
3 Et surtout de la FAIRE TAIRE, violemment s'il faut (!) quitte à s'en prendre à ses victimes, au cas (peu fréquent, on le conçoit !) où celles-ci oseraient en parler voire protester publiquement.
Ce qui, en termes de mécano, revient à mettre hors-circuit ou à cacher le voyant rouge d'un autobus en marche lorsqu'il avertit de la surchauffe du moteur (afin de ne pas inquiéter les passagers qui ont payé leur place) et à veiller à ce que personne ne le dévoile.. au cas où un le découvre involontairement (mettons qu'assis près du moteur, il soit le premier à être rôti/e) et n'avertisse les autres, quitte à le menacer s'il passe outre.. (Et pourtant rôtis, tout/es les passagers vont l'être tôt ou tard.)

Merci d'en tenir compte. Quant à moi, je ferai en sorte que cette lettre ouverte ait le plus de diffusion qu'il soit possible à la mesure de mes réseaux.

Ceci est adressé, entre autres, évidemment, à Monsieur le Ministre de l'Intérieur car le droit des femmes est aussi celui des hommes ....
Hélène Larrivé

*Je cite la bonne plaisanterie, l'excellente blague : "Elle est où, cette balle? Vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête ?" me fut-il envoyé en public, dans la salle, avec toute la délicatesse d'humour que l'on peut ici apprécier.. Il y eut quelques rires, assez peu nombreux dois-je dire et tous issus de rangées de bancs tout devant, sans aucun doute les invités d'honneur, les bons élèves. Pour faire bref, cela voulait dire : "folle" ou "menteuse"... ce qui était d'autant plus surprenant qu'un adjoint (présent à cette "réunion") se trouvant par hasard là lors du tir qui m'a touchée (en fait, juste après) il avait vu ma blessure et du reste s'était montré fort aimable, ainsi que les gendarmes et les pompiers-policiers municipaux. Alors ? Manque de communication d'élus entre eux? Oubli de l'affaire ? Mauvaise acoustique? Quiproquos au téléphone quant à l'objet de la réunion? ... Peu importent les raisons en fait, restons en au phénomène pur : c'est ainsi qu'est traitée la violence.. en le cas faite aux femmes, fût-ce à une seule -mais ce n'est pas le cas-.. Je gage que si mon agresseur s'était trouvé dans la salle -mais évidemment ce n'était pas le cas- il eût été pleinement satisfait du coup : me tirer comme un lapin et ensuite me voir ainsi interdite de parole, rabaissée, et implicitement traitée de folle, quel délinquant pourrait rêver meilleure gratification ? J’espère qu'il ne lira pas : c'est la première fois que je me prends à souhaiter que quelqu'un, fût-il délinquant, soit analphabète. Merci qui? " 
_______________________________
Liens
(1) L'affaire Totophe ou comment en ayant aidé un SDF à demi mort de froid, je me suis attirée les foudres d'un responsable -travailleur social bénévole- à qui j'aurais "volé" un pauvre. Il aurait dû être là (et n'y était pas) :http://aujourlejour2.blogspot.fr/2012/12/totophe-le-social-ca-paie-bien.html 
 (2) Lorsque les forces de l'ordre ou la Justice semblent ne pas faire ce qu'il faut, résultat.. prévisible. http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/viol-harcelement-un-homme-se-fait.html 
(3) L'avant dernière agression, typique, agresseur connu, pas de preuves, parole contre parole et hop..  http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html
(4) L'article base : la dernière, une balle cette fois !  http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

Le dossier "Violence en herbe, prémisses de la violence en blé" : http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html