Exemple, Michelle Ribot (lien)
La notion de solitude est relative* et souvent falsifiée : la victime se croit seule parce qu'on l'en persuadée** -afin de lui scier les pattes- mais si elle se résout enfin à se battre, ne serait-ce qu'à PARLER, elle découvre alors que beaucoup, aux prises aux mêmes avanies.. éprouvent également ce sentiment fautif et paralysant.. que sa lutte fait alors voler en éclats pour tous. Il faut seulement qu'il y en ait un/e qui commence, qui agisse, qui viole l'omerta.
Retrouvons notre "ego". Débarrassons-nous de l'idéologie qui nous a fondés à le renier, selon une morale inculquée depuis l'école et/ou par la famille.. aussi rigide que mortifère. Le système ne tient que par ces renoncements... dont pourtant la vie pratique nous montre tous les jours qu'ils nous sont funestes [sans pour autant que, enfermés dans une "prison" idéelle invisible, nous ne réagissions]... Car cette idéologie est parfaitement réversible et d'autres sont formatés à l'opposé, eux aussi dès l'enfance, ce qui revient à dire que là aussi "c'est dans la tête".
*La "solitude" est une notion subjective, opératoire et interactive: le fait même de s'en croire affecté la suscite [ou la renforce.] Et vice versa. Autrement dit, c'est d'abord dans la tête.
** A l'instar des vendeurs d'un matériel [qu'ils savent] dysfonctionnant soutenant aux clients qu'il n'y a qu'à eux que cela "est arrivé".
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