Ce blog parle de villages dont on s'occupe peu dans les médias, parfois miniers comme Saint Florent sur Auzonnet, niché dans une vallée retirée, envaginé au creux de montagnes, Molières sur Cèze, Le Martinet, Saint Jean de Valériscles, La Grand Combe etc... Une vie poétique et dure à faire renaitre pour tous. Germinal. Ayant filé plus loin que prévu -grâce à Aliaa Elmahdy- il est à présent bilingue français-anglais. This blog speaks about Cevennes villages unknown in media, sometimes mining (coal), Saint Florent, nestled in a secluded valley, Molières, Le Martinet, St. Jean, La Grand Combe ... A poetic and hard life revives here. Germinal (Zola). Having spun further than expected, thanks to Aliaa Elmahdy, it is now bilingual. Note: if someone finds mistakes in english, I would be pleased if he corrects them ! Thanks. Hélène Larrivé

mardi 10 juillet 2012

Le laitier de Fukushima.. The dairy farmer of Fukushima

Le laitier de Fukushima


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 Un laitier habitait un village près de Fukushima avec sa femme philippine et ses deux fils. La famille était heureuse ; il possédait 40 vaches et travaillait bien. Il avait construit un nouvel atelier pour s'agrandir parce que ses enfants étaient très jeunes. Il avait préparé un nouveau cartable pour son fils et attendait la cérémonie d'entrée à l'école primaire en avril quand les fleurs de cerisiers s'épanouissent autour de la cour. 

Le 11 mars 2011 l’explosion à la centrale nucléaire de Fukushima suite au tsunami disperse le césium à travers les champs, montagnes et maisons. Le lait de ses vaches, nourries avec l'herbe qu'il fauchait chaque matin, en contient et il doit tout jeter chaque jour. Sa femme a fui aux Philippines avec leurs deux fils parce qu'ils étaient inquiets pour eux. 

Il est resté seul et a continué à travailler quelque temps. Enfin il a renoncé à traire ses vaches et a rejoint les siens aux Philippines mais il n'a pu y trouver du travail ; il est donc revenu à Fukushima seul en mai. Il n'a plus de vache, ni sa famille. Il a laissé ce message sur la planche d'un mur :"si la centrale n'avait pas explosé, je ne me serais pas suicidé." (blog base lien)

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Picture (link with "bio
farming")

 A dairy farmer 54 years old lived in a village near Fukushima with his Filipino wife and his two sons. The family was happy, he had 40 cows and worked well. He had built a new workshop to earn more because his children were very young. He had prepared a new schoolbag for her son, waiting for his begining in primary school in April when the cherry blossoms bloom around the yard.

March 11, 2011 explosion at the nuclear plan after a tsunami :  cesium dispersed through the fields, mountains and houses. The milk of his cows contained a lot because he feeds them with the grass he mowed every morning and he had to throw everything away every day. His wife fled the Philippines with their two sons because they were worried about their health. He remained single and continued to work in Fukushima some time. Then, he gave up milking his cows and joined his family in the Philippines but it could not find work, so he incame in Fukushima in May. He no longer has any cow nor his family. He left this message on the board of a wall: "If the plant did not explode, I would not kill me" (based blog, link)

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