Le mot pervers ou manipulateur et tous ces concepts unijambistes n'expliquent rien et laisse penser que l'on naît ainsi. C'est faux. On le devient par l'éducation : les parents formatent leurs fil/lles à la manipulation comme on leur apprend l'anglais ou les maths. Ceux-ci, lorsqu'ils ont tenté d'échapper au milieu familial, souvent délétère, peuvent alors alterner des périodes normales et des périodes de rechutes comme si le virus resurgissait lors d'un stress même minime.. pour se mettre en sommeil un temps (jamais très longtemps).
Ce
n'est pas forcément un calcul et dans certains cas ils sont sincères.
D'où le désarroi de la victime.. qui parfois SAIT, rien qu'à
l'intonation
de la voix, même au téléphone, s'il/elle est en phase "malade" (car
c'est
une pathologie dans la mesure où le sujet se détruit en même temps qu'il
détruit l'autre) ou en rémission. Dans le premier cas, la voix est
atone, blanche, met mal à l'aise, en décalage complet parfois
avec ce qui est dit (par exemple il dit "ça va" sur un ton mourant.)
Les
gens de ce type, détruits, vides, cherchent un tuteur pour se tenir,
une victime pour s'en repaître.. mais ils finissent par la haïr
justement parce
qu'ils en ont un besoin vital (et, ils le ressentent parfois même si
c'est à tort, la réciproque n'est pas vraie.) Ils savent eux-mêmes
qu'ils ont ce besoin VITAL, c'est leur talon d'Achille, et pensent
qu'elle le sait aussi (ce n'est pas toujours vrai).. donc cherchent à
la persuader qu'elle ne peut vivre sans eux. Un transfert. Pour cela,
il faut
la dévaloriser, la détruire. Pas totalement, juste assez pour la tenir.
Ils y parviennent parfois, pas toujours, il
y a autant de sortes de victimes qu'il y a de sujets de ce type. Il est
vrai qu'ils pratiquent par transfert, par exemple accusent l'autre de
manquer d'empathie, d'être sauvage, d'être isolé/e.. alors que c’est eux
qui souffrent de ne pouvoir accéder à l'autre. Mais la réalité souvent
pointe son nez: malgré les apparences, c'est lui qui n'a pas d'amis, qui
est d'une timidité qui
confine à la pathologie, cela se perçoit lors d'une séparation (même
brève) : elle est soudain très entourée et lui, seul.
Il
va illico s'en chercher une autre car il ne peut supporter la
solitude mais jamais elle ne sera aussi performante que la première..
qu'il va alors tenter de reconquérir tout en gardant l'autre sous le
coude, on ne sait jamais. Il/elle a
besoin de plusieurs "cordes" à son arc et de jouer de l'une contre
l'autre; il prétend être un "sauveur", un cadeau inestimable qu'il
daigne offrir à celle qu'il a choisie.. MAIS QUI NE LE MÉRITE
PAS, un cadeau que d'autres QUI LE MÉRITERAIENT aimeraient bien
recevoir... et il lui fait entendre que si elle n'en veut pas, si elle
refuse d'être sauvée il y en a sur les rangs, pléthore. Il la met dans une
situation d'angoisse ou de gratitude permanente.
Cela
n’exclut pas une valorisation paradoxale rarement pointée dans les analyses. Par exemple
elle a peint un tableau qu’il va démolir savamment (mais elle peut n’en
tenir aucun compte si elle a autour d’elle des gens qui l’aiment). Tout
son discours est codé : "Ce n’est pas mal, mais enfin le bras n’est pas à
sa place, ça fait difforme, enfin je ne sais pas, c’est peut-être
voulu… en fait, c’est surtout la couleur qui gêne, ce rose bonbon, non, ça
ne va pas, il faudrait un ton plus foncé, ou plus… mais c’est bien tout
de même.. pour un début" etc… Ou encore au sujet d’un texte en anglais "c’est plein de
fautes (il n’a même pas eu le temps de lire en entier) mais c’est
drôlement courageux de te remettre à l’anglais à ton âge, chapeau,
je vais te le corriger si tu veux.." (Or, le texte ne comprend aucune
faute, il a été relu par une anglophone… et en prétendant "corriger" la
syntaxe, en réalité, il commet des erreurs!) Mais
lorsqu’ensuite le tableau (ou le texte) sera apprécié (celui-ci a été
vendu immédiatement) il se
montrera très fier d’elle. Affiché sur un panneau par exemple, il sera
le premier à dire "c’est ma femme qui l’a peint" !!
Le
sujet de ce type en un sens se mésestime lui-même et mésestime dans la
foulée tous ceux qu’il a réussi à séduire, comme un escroc ses dupes ;
il n’a aucune confiance en lui, ne sait que penser : tout son discours
est relié non pas à ce qu’il pense ou sent vraiment mais à ce qu’il
suppose qu’il faut penser ou ressentir.. ou à ce qui va lui servir, lui
(s’il est dans une phase normale ou s’il a quelque chose à demander, il
va trouver un tableau/texte "bien" mais dans le cas où une
rancune l’étouffe, il le démolira, comme un enfant de 4 ans.) Il ne
sait pas où il en est, cela peut être relié à un déracinement et à un
malaise devant une culture qu’il ne possède pas totalement.
Malgré les apparences, il n’aime pas qu’on l’aime, ou plutôt il le
recherche à tout prix mais ensuite, comme il "sait" (ou il "croit à tort"
en) sa non valeur, il va mésestimer sa victime qui s'est faite avoir, qui donc est "pire" que lui, à la manière des escrocs
se moquant intérieurement de leurs gogos. On peut le "sauver" en lui
faisant prendre conscience de sa valeur, mais ce n'est pas une partie
aisée à jouer et il ne faut jamais baisser la garde car alors il a
tendance à en profiter. Avec lui, ce sera toujours malgré les apparences une relation de pouvoir et d'intrigues.
Une cause supposée, la confusion des générations : des relations de sur-valorisation paradoxales (ou de sous-valorisation) dans l'enfance avec un parent du sexe opposé qui confinent à l'inceste. La mère par exemple a traité son fils comme son mari : il fut un enfant-roi à qui on n'a jamais osé dire non mais dont on a exigé un total dévouement au clan.. Cette relation fusionnelle a vampirisé l'enfant, lequel, vidé de sa substance, sera contraint de pomper une victime pour vivre ensuite. L'archétype de cette configuration familiale est une mère beaucoup plus jeune que son mari (veuve ensuite) frustrée de toute vie affective et sexuelle ayant reporté sur son fils des affects en principe réservés à une relation sexuelle.. son fils avec lequel la différence d'âge est moindre qu'entre elle et son mari "officiel". L'histoire peut se poursuivre à l'infini si celui-ci, empêché d'avoir une vie sexuelle finit à son tour par se marier tardivement, en général après la mort de la matriarche, avec une toute jeune fille qui fera de même avec son fils etc.. Dans certains milieux où les mariages arrangés sont la règle absolue, cette configuration est banale.. et ses conséquences dramatiques, également. On ne naît pas pervers, on le devient. (Blog-base, lien)
Une cause supposée, la confusion des générations : des relations de sur-valorisation paradoxales (ou de sous-valorisation) dans l'enfance avec un parent du sexe opposé qui confinent à l'inceste. La mère par exemple a traité son fils comme son mari : il fut un enfant-roi à qui on n'a jamais osé dire non mais dont on a exigé un total dévouement au clan.. Cette relation fusionnelle a vampirisé l'enfant, lequel, vidé de sa substance, sera contraint de pomper une victime pour vivre ensuite. L'archétype de cette configuration familiale est une mère beaucoup plus jeune que son mari (veuve ensuite) frustrée de toute vie affective et sexuelle ayant reporté sur son fils des affects en principe réservés à une relation sexuelle.. son fils avec lequel la différence d'âge est moindre qu'entre elle et son mari "officiel". L'histoire peut se poursuivre à l'infini si celui-ci, empêché d'avoir une vie sexuelle finit à son tour par se marier tardivement, en général après la mort de la matriarche, avec une toute jeune fille qui fera de même avec son fils etc.. Dans certains milieux où les mariages arrangés sont la règle absolue, cette configuration est banale.. et ses conséquences dramatiques, également. On ne naît pas pervers, on le devient. (Blog-base, lien)
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The word perverse or manipulative and all these one-legged concepts
explain
nothing. It suggests that one is born like this, like black ou blue eyed. This is false. Education formats them. Their parents, as others teach English or math, sometimes teach them
manipulation. Formate them. In order to succed in social live. When a child try to escape these
family, often deleterious, he can then alternate normal and
disorders period as if the virus, sleeping, awakes from times to times, during
stress for example, even minimal.
This is not necessarily a calculation and in some cases they are sincere. The victim KNOWS sometimes, just at the intonation of voice, even over the phone, if he/she is being "sick" ("sick" because these subjects destroy themselves in the same way they destroy their victims) or in remission. In the first case, the voice is flat, white, completely out of step with what is said (for example he says "I am well" with a dying tone) and makes uncomfortable or scares, frighten.
People of this type, destroyed, blank, seeking a victim to feed on it .. in the same time hates her/him because they have a vital need of her (and, they feel, even if it is wrong, the opposite is not true.) They know they have a VITAL need of her, it is their Achille's heel.. and they think she knows it too (it's not always true) .. so, they seek to persuade her that she can't live without them. Transfer. For this, they must destroy her/him. Not completely, just enough to hold her. (But there are many kinds of victims as there are different "pervers".) It is true, they practize transfer, for example, they accuse the other of lacking empathy, to be wild, isolated.. whereas it is they who suffer from being unable to access the other.
But
reality often shows its face: despite appearances, it is he who has no friends,
who suffers a timidity that borders on pathology: the evidence bursts during a
separation : one is suddenly surrounded, and he is alone. So, he finds another victim, very fast because he can't live alone... but she will never be as good as
the first.. so, he tries to recapture her.. but keeps the other below the
elbow, you never know ! He needs several strings to his bow and plays against
each other, one against the other, everytime.
He claims to be a "savior",
a priceless gift that he deigns to offer to the one he has chosen .. BUT WHO
DOES NOT DESERVE HIM, a gift that others who deserve its better would be
pleased to receive ... and if she does not want this gift, if she refuses to be
saved, there are lot who are on the file waiting ! He puts her in a state of
permanent anxiety or gratitude.
This
does not exclude a paradoxical valuation of his victim, rarely observed in the
analyzes. For example she painted a picture he will demolish cleverly (but she
don't care if she has people around her who love her). His whole speech is
coded, full of inuendo : "It's not bad, but finally the arm is not in
place, it's been distorted, but I don't know, it may be wanted ... in fact it
is especially the, pink, no, it should be a shade darker, or more ... but it's
good anyway .. for a first paint" and so on... Or about a article in
english "it is full of mistakes (he has not even had time to read it all
!) but it's brave of you to begin to write in english at your age, I'll correct
you if you want .. " (and, claiming to "correct" syntax, in
reality, he makes mistakes!) But then when the paint (or text) will be
appreciated (for example it was sold immediately) he will be very proud of her.
Displayed on a billboard, for instance, it will be the first to say "it's
my wife who painted it"! As a children.
These subjects underestimate
themselves and then undervalue all those they managed to seduce. He has no
confidence in him, thinks his victim despises him as he despises himself, his
whole discourse is related, not to what he thinks or feels but what he supposes everybody think or feel .. or what
is useful for him (when he is in a normal period or if he has something to ask,
he will find the picture / text "good" but if he has something to
reproach, he will demolish it.. as a child of 4 years.) He does not know where
he stands, this can be related to a dislocation,a discomfort with a culture
that does not understand totally.
Despite
appearances, he does not like to be loved, because he "knows" (or he
"mistakenly believes") that he doesnt' worth it.. so he underestimate
those who has fallen in love with him : he/she is"worse" than him..
like a crook jokes about his duped victim. One can "save" him by
making him aware of his value, but it's not easy to play and you should never
let our guard down because then it tends to enjoy. With him, you cannot be
depressive and weak, it will always be a relationship despite appearances, of
power and intrigue.
A supposed cause: the confusion of
generations, an paradoxical over-valuing
(or undervaluation) in childhood by a parent of the opposite sex,
bordering on incest. The mother for example treated his son as if he were her
husband: he was a boy-king, nobody dare to say him "no"... but the
mother requires of him a total dedication to the clan .. This symbiotic
relationship has sucked the child, which, exhausted, will be forced to pump a
victim in order to live. The archetype of this family configuration is a mother
much younger than her husband (then widow) frustrated of all emotional and
sexual life, with his son treated as her husband, on the model normally
reserved for sex .. his son with whom the age difference can be less than
between her and her husband "official"! The story can be continued
indefinitely if the son, unable to have sex, marries late, usually after the
death of the matriarch, with a young girl... who will do the same with her son,
and so on, it is a vicious circle... In some environments where arranged
marriages are the rule, this configuration is frequent... and its consequences,
too. One is not born perverse, one becomes. (Blog-based, link)
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