Ce blog parle de villages dont on s'occupe peu dans les médias, parfois miniers comme Saint Florent sur Auzonnet, niché dans une vallée retirée, envaginé au creux de montagnes, Molières sur Cèze, Le Martinet, Saint Jean de Valériscles, La Grand Combe etc... Une vie poétique et dure à faire renaitre pour tous. Germinal. Ayant filé plus loin que prévu -grâce à Aliaa Elmahdy- il est à présent bilingue français-anglais. This blog speaks about Cevennes villages unknown in media, sometimes mining (coal), Saint Florent, nestled in a secluded valley, Molières, Le Martinet, St. Jean, La Grand Combe ... A poetic and hard life revives here. Germinal (Zola). Having spun further than expected, thanks to Aliaa Elmahdy, it is now bilingual. Note: if someone finds mistakes in english, I would be pleased if he corrects them ! Thanks. Hélène Larrivé

lundi 31 décembre 2012

Bernard Arnault, la plus grosse forune de France


Les Cévennes, non, Ozark Mountains, Arkansas

In english here

La Roque? 

oui. (Lien avec d'autres photos)
 

Une autre vue ? Non, c'est "whitewater-gate-", Arkansas, (lien)


Ozark mountains, magnifiques et peu peuplées qui devaient devenir un centre de villégiature.. mais ça s'est mal terminé

Ozark mountains

Anduze? (30) Non, Ozark mountains toujours ! (Whitewater)

Ozark mountains ? Non, les Cévennes (le mas Quissargues)


Molières (les Brousses) lieu de villégiature aussi... moins cher !


7500 km (mais sur le même parallèle) une explication?  



Une belle époque, sauf les dinosaures, mais qu'est-ce qui est pire? 



Le SOS d'un détenu chinois !


dimanche 30 décembre 2012

Ceux qui détruiront l'homme ; justice immanente ?

 
L'abeille tueuse. Issue d'abeilles africaines* très agressives, importée et croisée avec des abeilles indigènes au Brésil pour le profit, -elles sont très mellifères et résistantes (!)- ce qui a renforcé encore son agressivité, elle ressemble extérieurement à l'abeille domestique mais a la particularité d'attaquer tout intrus approchant de la ruche à plus de 10 mètres et de le poursuivre sur 1 km (les autres ne se mettent en ordre de combat qu'à un mètre ou deux) en masse, sans répit (1000 piqûres, souvent mortelles). Rien n'a pu l'enrayer, elle migre à présent vers les Etats Unis dont elle a atteint le Sud et va certainement sous peu s'attaquer aux grandes villes malgré une accalmie inexpliquée. [Ne supporterait-elles pas la pollution?] Dans le Sud, rien n'y a fait jusqu'à présent. Les brésiliens s'y sont habitués (elle fait même la fortune des apiculteurs qui vivent en permanence sous sa menace). Elle a déjà causé la mort de milliers de victimes. Elle a atteint à présent le sud de l'Europe, un seul essaim qui aurait été détruit (?) mais avec le progrès des transports il est clair qu'un jour ou l'autre elle l'atteindra. 

Emmanuel Todd, analyse de la "dette" et de la crise [autrefois car il a changé].

In english here
 
 
 


Le Point : Les États sont-ils en guerre contre "les marchés" ?
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Emmanuel Todd : ne soyons pas dupes : Bruxelles, les marchés, les banques, les agences de notation américaines sont des faux nez camouflant la prise du pouvoir politique à l’échelle mondiale par les plus riches sous couvert de protéger l’argent des petits épargnants. Les marchés, ce sont tout simplement les plus riches qui ne se battent pas contre les États mais pour les contrôler encore mieux. Il suffit d’observer les parcours de certains individus entre la haute administration, les firmes américaines, Bruxelles et désormais, les gouvernements pour comprendre. Si une même caste contrôle les marchés et les États, l’opposition entre les uns et les autres n’a plus aucun sens."
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Je résume : états = marchés et cette soi-disant lutte entre les deux peut se résumer ainsi :  l’un coupe les oignons et l’autre pleure.
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Vous êtes bien léger avec l’argent des petits épargnants !
"Je refuse de céder au chantage. Lorsqu’ils partaient à la conquête de villes, les Mongols utilisaient des otages comme boucliers humains. Le groupe des plus riches fait exactement la même chose : ses otages, ce sont les petits épargnants."
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Je résume : les états prétendent refuser la banqueroute pour sauver les petits épargnants alors qu’il s’agit de sauver les richissimes, c'est à dire les banques {voire eux mêmes, les gouvernants en tant que personne} puisqu’elles les dirigent. Todd reconnaît que les "petits" riches passeraient aussi dans la marmite mais pense que c’est inéluctable et qu’au bout du compte tous profiteraient de la faillite du système actuel. Questions : dans combien de temps ? Les richissimes n’ont –ils pas prévu le coup en planquant leur fric ? Cela ne suppose-t-il pas en aval une révolution complète?
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"La faute aux riches !" : n’est-ce pas sommaire ?
"Non, l’accumulation excessive d’argent dans les strates supérieures de la société est l’une des caractéristiques de la période avec la baisse des revenus des gens ordinaires qui va de pair, la hausse des revenus des 1 % les plus riches et, à l’intérieur de ce petit groupe, des 0,01 % les plus riches. Quant à aux États, (théoriquement) l’incarnation de l’intérêt général.. ils sont prioritairement des État de classe contrôlés par la classe dominante.
Résumé : rien de nouveau là sauf que cette classe est à présent surpuissante car mondialisée.
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La situation serait-elle meilleure si les riches étaient moins riches ? 
".. Depuis 1990, l’ouverture des échanges et la libéralisation des flux financiers ont provoqué un fantastique accroissement des inégalités... Le système est une oligarchie qui contrôle une partie importante des ressources. Dans ces conditions, la question essentielle n’est pas celle des marchés en tant que tels, mais celle de cette oligarchie et son rapport à l’État. Il faut donc l'identifier, analyser sa structure, son mode de vie, sa composition."
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S’agit-il d’un groupe hors sol d'"élites mondialisées"?
"En fait, il existe plusieurs oligarchies dont les relations sont structurées par d’implacables rapports de forces. La spécificité de l’oligarchie française, c’est sa proximité avec la haute administration. Ses membres ont souvent étudié dans de grandes écoles sans forcément être des héritiers n’en finissent pas de se faire rouler par les vrais patrons, l’oligarchie américaine. Quant à l’oligarchie allemande, nouvelle venue dans le système de domination, elle traite les Français comme des vassaux. Le charme singulier de l’oligarchie chinoise est son étroite intrication avec le Parti communiste. La gauche nourrit l’illusion d’une égalité au sommet alors que l’inégalité et hétérogénéité caractérisent autant le haut que le bas de la structure sociale mondiale."
Je résume : même au sein de l’oligarchie qui tire les ficelles, il y a une lutte entre les supers puissants et les cocus (nos dirigeants).. qui sacrifient en premier leur population (nous).
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Si les États ne s’endettaient pas, ils ne s’appauvriraient pas et n’enrichiraient personne en remboursant leur dette.
"Oui mais le principe de la dette publique n’est pas comparable à celui d'un emprunteur qui serait coupable d’avoir dépensé sans compter, les peuples devant payer parce qu’ils ont vécu à crédit. Ce ne sont pas les emprunteurs qui sont à l’origine de la dette mais les prêteurs, qui veulent placer leurs excédents financiers. Les riches adorent la dette publique. Un État qui s’endette est un État qui, grâce au monopole de la contrainte légale, permet aux riches de le contrôler et d’obtenir une sécurité maximale pour leur argent : des intérêts.
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Je résume : la dette est imposée par ceux-là même qui ont appauvri les états pour placer leur fric en excédent et en gagner encore plus… en contrôlant les états emprunteurs. {Redite, ce sont les mêmes.}
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Donc, ce n’est pas la faute des gouvernements puisqu’on les a poussés à emprunter ?
"Si car ce sont leurs choix fiscaux qui les ont conduits à se mettre sous la dépendance des plus riches. [Forcément puisque dans ce sont eux qui gouvernent.] Exemple, la baisse de leurs impôts leur permet de prêter à l’État les ressources dont il s’est lui-même privé.. et l’auto-interdiction pour l’État de fabriquer de la monnaie établie par la loi Pompidou dès 1973 et rendue efficiente par la Banque centrale européenne à Francfort supposée être hors de portée de l’État français parachève le tout. Chaque année, les français se voient ainsi ponctionner à travers la TVA et les impôts directs, 250 milliards d’euros, dont près de 50 d’intérêts, qui vont à des "prêteurs" c'est à dire des richissimes [qui ont organisé cette situation pour leur plus grand bénéfice]. Les deux tiers sont d’ailleurs étrangers parce que la fête est mondiale, les riches français pouvant en contrepartie se gaver de la soumission des États et des peuples [moins riches]. Voilà ce que cache le discours alarmiste et moralisateur sur l’endettement, la faillite du pays... Derrière l’apparente logique libérale du système, l’État est une machine à rançonner les populations pour les plus riches."
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L’impôt est aussi le fondement de la démocratie. Quand ils rechignent à s’en acquitter, comme en Grèce, les citoyens sont-ils des victimes ?
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"On a poussé les Grecs à s’endetter pour pouvoir mieux les étrangler. Sans cesse des publicités nous incitent à emprunter. Les banques, pardon, les riches, aiment prêter… et les usuriers saisir ensuite les biens de qui ne peut rembourser. Privatiser les biens de l’État grec, par exemple."
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Ne seriez-vous pas complotiste ? Même si "on" les a poussés, le dealer est-il le seul coupable de la dépendance du drogué ?
"Le monde de l’oligarchie est un monde de pouvoir et de complots. En aidant l’État grec, Goldman Sachs s’est comporté en usurier. Maintenant, ce qu’on appelle "aider" les Grecs, c’est les maintenir en état d’être rançonnés. La crise de la zone euro n’a pas été fondamentalement créée par la nonchalance des débiteurs mais par l’agressivité des prêteurs" [qui ont besoin de la dette pour écouler leur matos].
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Cette oligarchie, la définiriez-vous comme une classe sociale, dotée d’une conscience de classe ?
"L’oligarchie se comporte comme une classe sociale, mais en même temps il y a en elle de l’irrationalité et même un vent de folie. Je me demande s’il faut recourir à l’analyse marxiste de l’idéologie ou à la psychiatrie. Pourtant, un groupe social privilégié n’est pas nécessairement décadent et irresponsable. [Discutable.] À la différence des nobles français du XVIIIe siècle attachés à l’exemption fiscale, les classes supérieures anglaises en acceptant une pression fiscale élevée ont conquis le monde. L’oligarchie actuelle est à mille lieues de cet exemple. Il serait préférable.. de parler de ploutocratie (gouvernement des riches)."
Je résume: l'excès même du système qui, emballé, "fou", veut toujours plus de profit et pour cela fonce dans le mur à terme avec le crédit et la dette va finir par se retourner contre lui. 
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Ces oligarques ont plus à perdre que les autres catégories. L’irrationalité explique-t-elle tout ?
"Ils hésitent entre rationnel et irrationnel. Le point de départ de la crise de 2008, c’est l’accaparement par la Chine et d’autres grâce à leurs bas salaires d’une part croissante de la production mondiale qui entraîne dans les pays riches une compression des revenus et une insuffisance de la demande. Les salaires baissent alors que la production mondiale augmente. C’est ici que les États-Unis puissance monétairement dominante découvrent le mécanisme fou du crédit hypothécaire. Les ménages américains ne s’endettent pas seulement pour acheter une plus grande maison mais pour continuer à consommer des produits chinois et à la veille de la crise de 2008 le déficit commercial américain s’élève à 800 milliards de dollars. Et les États-Unis, forts de leur statut impérial, font de l'endettement un régulateur à l’échelle mondiale! appelé à compenser l’insuffisance de la demande. Bien entendu, le système finit par imploser et les revenus comme les importations par s’effondrer. Les plans de "relance" du G7, G8 et G20 qui célèbre le "retour de l’État", une réaction rationnelle... renforcent en fait le système car la relance n’est pas financée par la création monétaire – la planche à billets - qui ne coûterait rien à l’État mais par l’endettement qui permet de sécuriser l’argent des nantis.. ce qui encourage la croissance chinoise, accélère les délocalisations en Europe, aggravant la crise etc... Le fameux "retour de l’État" n’est rien d’autre que l’officialisation du pouvoir des riches, nom de code, "les banques" qui, contrôlant aussi les moyens de paiement des citoyens, l'ont pris en otage pour leur compte. [Normal puisque ce sont les mêmes!] Si on avait opté pour leur nationalisation, on aurait pu garantir les économies des gens ordinaires, indemniser les petits actionnaires et sanctionner les coupables. La vérité de cette période est que l’État est au service de l’oligarchie."
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Si la relance profite aux riches – les prêteurs -, l’austérité bénéficiera-t-elle aux pauvres ?
"Les plans antirigueur sont complètement archaïques, les gouvernements ont fini par comprendre que les politiques de relance ne relançaient que l’économie de la Chine et des pays émergents mais refusent toujours la moindre mesure de protectionnisme national, sectoriel ou européen. Donc la rigueur peut être un refus passif de contribuer à la croissance de la Chine, une troisième voie, une sorte de "protectionnisme des cocus". Nous sommes gouvernés par des imbéciles. Mais il n’est pas exclu que les gouvernements aient compris que si la relance est impossible et le protectionnisme impensable, la réduction des dépenses budgétaires dans les pays déficitaires soit le seul moyen de mettre à genoux les pays exportateurs excédentaires, en gros l’Allemagne et la Chine, pour les obliger à négocier."
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La fascination française pour le modèle allemand va de pair avec la montée de la germanophobie…
"La germanophobie et la germanolâtrie sont deux façons de prendre l’Allemagne trop au sérieux. Le gouvernement et une bonne partie des élites françaises ont adopté un discours germanolâtre dangereux pour les Allemands eux-mêmes qui se sont enfermés dans l’admiration de leur propre modèle. L’urgence aujourd’hui n’est pas de les flatter, mais de les arrêter."
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Cela fait cinquante ans que la puissance allemande va de pair avec une démocratie solide.
"Je ne qualifierais pas de démocratique un pays où, grâce à une prédisposition anthropologique à la discipline, les sociaux-démocrates ont pu faire accepter une politique de compression des salaires. L’Allemagne a mené contre la France, l’Italie et l’Espagne une stratégie parfaitement égoïste d’adaptation au libre-échange en délocalisant hors de la zone euro une partie de la fabrication de ses composants industriels puis en utilisant la zone euro comme un marché captif où elle a pu dégager ses excédents commerciaux. Cette stratégie commerciale est la poursuite d’une tradition autoritaire et inégalitaire par d’autres moyens."
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Vous jouez à nous faire peur ?
"Je ne joue pas. Les pays menacés sont la Grèce, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, de démocratie récente. D’ailleurs, c’est pour les sécuriser dans un espace démocratique qu’on les a intégrés à l’Europe et à la zone euro. Or, aujourd’hui, les mécanismes bureaucratico-monétaires qui les étranglent les renvoient en accéléré aux pires moments de leur passée d'où le risque de voir resurgir l’Italie du fascisme, la Grèce des colonels, l’Espagne de Franco, le Portugal de Salazar. En démographie réapparaît l’opposition des années 1930 entre l’Europe nord-occidentale des démocraties libérales (fécondité 1,9 ou 2 e/femme) et l’Europe autoritaire fasciste ou communiste continentale (fécondité 1,3 à 1,5). Mais s’il est angoissant de voir l’Allemagne mettre à genoux ses partenaires tout en s’enivrant de l’admiration que lui vouent les droites européennes, aujourd’hui, le gouvernement et le patronat ont compris que la fin de l’euro mettrait l’Allemagne au tapis puisqu’elle seule serait dans l’impossibilité de dévaluer. Les Allemands sont plus souples qu’on ne l’imagine mais ils ne comprennent que la négociation franche et brutale. Je ne prédis pas l’avenir ici, je décris le présent. 
L’enjeu immédiat est la crise de la dette. Soyons clair : les dettes souveraines ne seront jamais remboursées. Même les emprunts allemands... Nous avons deux possibilités : la planche à billets et le défaut sur la dette, qui serait selon moi préférable ayant la netteté d’une opération chirurgicale. Le défaut sur la dette marquera le début de la reconquête de l’État par l’idéal démocratique, un État aujourd’hui pillé et rançonné par l’oligarchie financière."
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Oui, mais, pour les petits épargnants français, retraités américains, ce défaut serait une spoliation.
"Ce sont les prêteurs qui nous spolient ! Pourquoi laisserait-on les prédateurs engloutir ce qui reste du patrimoine national ? Quant aux otages, les petits épargnants… c’est pour les protéger que la nationalisation des banques est indispensable. Et cessons de pleurnicher sur le petit retraité américain, l’Amérique vit à crédit sur le dos du monde depuis des années. Et ce ne sont pas de petits retraités qui détiennent les deux tiers de la dette publique française. De plus, un défaut sur la dette de la France entraînerait des défauts en cascade des autres nations. Dans cette redistribution générale, les défauts s’annuleraient pour l’essentiel les uns les autres. [Je ne vois pas comment.] Quelques nations seraient perdantes. À l’arrivée, les plus coupables – nations ou individus – seront le plus sévèrement punis."
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On peut comprendre que nos dirigeants aient la trouille, non ?
"Plus le naufrage idéologique et intellectuel de la société est évident, plus les gens d’en haut dans leur discours de domination exigent la mise en vente des biens publics et la baisse des salaires. Et le pouvoir se réfugie dans une sorte de déni munichois : non contents d’avoir mis en place ce système … des gens supposés être modérés et compétents nous laissent en état d’impréparation pour gérer son effondrement. Ne nous laissons pas intimider, une société développée, dotée d’un haut niveau éducatif et technologique est parfaitement capable de s’adapter après un effondrement systémique de cet ordre. Nous traverserons une année très difficile, mais très vite la libération des énergies et des ressources permettra un nouvel avenir. La délégitimation d’élites médiocres et corrompues sera une nouvelle jeunesse pour notre pays, un coup de balai.."

samedi 29 décembre 2012

Femmes manquantes en Inde et ailleurs. Une logique imparable, frustration sexuelle, viols, violences entre mâles, barbarie, les femmes sont une denrée rare




Here in english  (link)

Note: ces statistiques concernant des hommes et des femmes de tout âge, les pays où il y équivalence ne sont pas forcément des pays féministes mais parfois des pays où la condition des femmes est telle que malgré leur plus grande résistance, elles meurent plus jeunes que les hommes (mutilations sexuelles, mortalité en couches etc..)

UN GYNOCIDE SILENCIEUX: RÉSULTAT

Il me souvient, il y a fort longtemps (15, 20 ans ?) lorsque j'enseignais la philo en IUFM, avoir observé qu'à la suite de ces "avortements sélectifs" couramment pratiqués en Inde, Chine entre autres (80 MILLIONS DE FEMMES MANQUANTES SEULEMENT EN CHINE !) par des cliniques proposant des "forfaits" économiques tout compris, reconnaissance sexuelle ET avortement au cas où il s'agissait d'une fille (un "bonus" appréciable).. avoir observé donc que d'ici une vingtaine d'années ou même avant, il y aurait un tel déséquilibre hommes-femmes dans ces pays que cela allait immanquablement générer une barbarie sans nom.. à moins d'instaurer la polyandrie, officielle ou non, difficile à mettre en place [mais elle existe tout de même, une femme étant parfois contrainte d'épouser les frères avec l'"élu" (antinaturelle cependant, un seul homme -en principe- nous suffisant amplement -surtout si on bosse-..) si bien que dans des cas on tombe sur un surmenage épouvantable, imaginez qu'il en ait 5 !.. (les DSK femelles, malgré une littérature -masculine- abondante à ce sujet, étant plutôt rares) bref, un c'est bien, deux bonjour les dégâts, d'autant que pour les femmes la sexualité matrimoniale s'accompagne presque toujours de "services" connexes à savoir lessives, bouffe, maternages etc..]

 Lien avec "Les adivasis"

De jeunes hommes seraient privés d'épouses et partant, dans des pays où cocufiage et batifolage sont hautement périlleux, de sexualité. Mauvais; TRÈS : frustrations, bagarres, viols, rapts de jeunes filles allaient forcément s'ensuivre. Et voilà, c'est arrivé. Cela va encore augmenter, la frustration sexuelle, mal tolérée par les mâles, qu'il s'agisse de boucs, chiens, chats, coqs et autres deux pattes [surtout associée au chômage, au désœuvrement] étant propice à toutes sortes de "débordements" comme on dit joliment. La nature fait bien les choses, on est à 1/1 à l'âge adulte, un homme pour une femme, c'est parfait.. s'il ne s'y ajoute pas des problèmes de "DSKisme" [des mâles type caniche sautant sur tout ce qui bouge et tentant d'accaparer à eux seuls tout un harem], de polygamie, de dot ou autres conneries, religieuses ou non, qui génèrent les mêmes drames

Mais là c'est le top, de femmes il n'y a plus pour tous, la question a été définitivement "réglée". Par la "science", domaine sacré, ou plutôt la technique qui se donne fautivement pour science utilisée à fins abjectes et dangereuses, un gynocide appeler les choses par leur nom. Comment les Diafoirus qui ont pratiqué et pratiquent encore [moyennant espèces] ces avortements sélectifs de masse n'ont-ils pas vu ce qui allait inévitablement advenir d'ici 15-20 ans? 

Le viol suivi de mort dans le cas dont il est question [une de ces jeunes indiennes est décédée il y a une heure à peine de ses blessures après avoir agonisé dix jours] en sont la conséquence barbare, atroce... et parfaitement prévisible. Les coupables sont dans l'ordre : les agresseurs certes, mais aussi les autorités qui laissent courir car lorsqu'un acte, si barbare soit-il est aussi courant, la police (briefée? Les statistiques?) tend à se faire tirer l'oreille pour réagir et à minimiser, par exemple dans le cas de la jeune fille qui s'est suicidée après que sa plainte ait été REFUSÉE, les flics lui avaient conseillé d'accepter un dédommagement financier !! ou carrément d'épouser un de ses violeurs au choix [génial, "violée un jour, violée toujours"!] voire même à incriminer la victime comme cela a été fait par une "scientifique" [j'adore] au sujet de celle qui est morte de ses blessures tout à l'heure ["si elle n'avait pas résisté, ses intestins eussent été intacts ou pas aussi déchirés" a-t-elle observé -moralité, si vous vous faites violer, sodomiser, ce qui est presque toujours le cas, évitez de crier, détendez vous bien, munissez vous de vaseline dans les transports en communs à tout hasard on ne sait jamais et attendez que ça passe, vous aurez ainsi plus de chance de vous en sortir!-] mais si on remonte en amont, les responsables sont aussi et en PREMIER ceux qui ne seront jamais inquiétés et qui même ont fait et font encore leur beurre avec ces gynocides: les avorteurs "sélectifs" de futures bébées.

vendredi 28 décembre 2012

Newtown. Les Etats Unis en 7 formules. Newtown. US in seven mottos

Vae victis. Woe  to the vanquished ! Malheur aux vaincus.
It is not my problem ! Ce n'est pas mon problème.
God with us ! Dieu (est) avec nous.
We are Number one ! Nous sommes numéro UN.
Why I do that ? Because I can ! Pourquoi fais-je cela? Parce que je le peux.
I can to do, thus I have the right to do ! Je peux faire, donc j'ai le droit de faire.
I loooove you ! Je vous aiaiaime! 

Following here (link). Suite ici (lien)

jeudi 27 décembre 2012

Newtown, USA. La vie qui dépend d'une carte bleue.

In english here (link)

Newtown. Les Etats Unis, le pays le plus violent qui soit, structurellement. Edifié sur deux génocides, qui perdurent. La vie au bout d'une carte bleue

A partir de l'article de Michael Moore à propos du massacre de Newtown. Un constat accablant. (Bernard Gensane)


'Il me parait évident que la prophétie des Mayas s’est réalisée, à ceci près que le seul monde qui ait disparu comme mythe est l'Amérique. Ces massacres sont des symptômes, le haut d'un iceberg. Ils ne vont pas cesser, nous le savons. Cela ne signifie pas qu’il faille arrêter de lutter. Nous aimerions voir voter des lois plus restrictives (interdiction d'armes automatiques ET semi automatiques, de chargeurs comptant plus de 7 balles, plus de contrôles, d’examens de santé…) mais autant ceci contribuera à faire baisser le nombre de morts par balles (à New York où il est pratiquement impossible d’acheter une arme de poing, le nombre de meurtres est tombé de 2200 à moins de 400), autant cela ne mettra pas un terme aux tueries collectives, ne résolvant pas les problèmes fondamentaux qui les génèrent. 

Le Connecticut (20 enfants en bas âge assassinés ce 14 décembre) avait l’un des arsenaux législatifs les plus contraignants, le tueur un casier vierge, jamais référencé chez un marchand, toutes les armes qu’il a utilisées étaient légales, l’école de Sandy Hook avait été fermée à double tour AVANT son arrivée et des exercices de simulation avaient eu lieu pour prévenir un tel épisode… Un point embêtant : le tueur ne mit terme à son massacre (en se suicidant) qu'au moment où il vit les flics armés grouillant dans l’enceinte ; ils empêchèrent au risque de leur vie 20, 40 ou 100 morts de plus. Donc parfois, les flingues, ça marche. Cela dit, il y avait un shérif adjoint à Columbine le jour du massacre et il ne put rien empêcher.


Une nouvelle législation, nécessaire, sera plutôt cosmétique car le pays est structuré par la violence. Dans notre nation, née d’un génocide et construite par un autre (l'esclavage), l'atavisme est là: la vie humaine -enfin, celle des autres- ne pèse rien ; nous avons "civilisé" le Far West avec le pistolet à six coups ; nos dirigeants perpétuent en notre nom des invasions de pays souvent immorales; nous violons, battons et tuons nos femmes à un rythme sidérant, nous appartenons à ce groupe illustre (Corée du Nord, Arabie Saoudite, Chine, Iran) qui applique toujours la peine de mort; dans nos prisons, les plus inhumaines qui soient, les gangs font régner la terreur.. et des milliers d'entre nous meurent chaque année par manque de couverture sociale. 

Pourquoi? parce qu’on le peut! En nous (qui sommes aussi animés de sentiments amicaux) une immense arrogance nous fait croire qu’il y a quelque chose d’exceptionnel par rapport aux "autres". Que nous sommes n° 1 dans tous les domaines alors que nos étudiants sont les 17e en sciences, les 25e en mathématiques (et la philo? mmm ?) et notre espérance de vie la 35e au monde.. que nous sommes la plus grande démocratie de la planète alors que notre taux de participation aux élections est le plus bas de tous en occident. Que nous sommes les plus forts et les meilleurs dans tous les domaines; donc nous exigeons et prenons tout ce que nous voulons. Pourquoi? parce qu’on le peut!

Et pour cela nous nous conduisons parfois comme des fils de pute, sur le plan général (invasion de pays) ET personnel ; ce n'est pas un dysfonctionnement mais au contraire le fonctionnement "normal" d'une nation ainsi construite. Et si l’un de nous pétant les plombs en peu plus que d'autres révèle la nature psychotique et les conséquences de notre violence structurelle, par exemple à Newton, Aurora ou Virginia Tech, alors "notre compassion vis à vis des victimes" et "les mesures" promises par nos présidents sont des emplâtres sur jambe de bois. Pourquoi ces meurtres de masse? Parce que je le peux. Toujours. [Cela n'a rien à voir avec, par exemple en Norvège, la tuerie de Breivik qui se croyait investi d'un abominable béruf, ici ce n'était pas "parce que je le peux", mais pour "sauver l'humanité perdue".]

Les Américains sont le peuple le plus violent de la terre. Cause et conséquence de :
1 la pauvreté. 50 millions vivent dans la pauvreté, un sur cinq souffre de la faim, la majorité n’a plus rien en fin du mois.. ce qui engendre de plus en plus de délit ou crimes. Les emplois (type de ceux de la classe moyenne) préviennent la violence. Si mon voisin a un vrai boulot et gagne 50 000 dollars par an, y a-t-il un risque qu’il pénètre chez moi par effraction, me tue et embarque ma télé ? Non.
2 la peur, le racisme. Nous sommes un peuple extrêmement peureux, parano, si l’on veut bien considérer que contrairement à la plupart des nations nous n’avons jamais été envahis.. Pourquoi avons-nous besoin de 300 millions d’armes? On comprend que les Russes puissent avoir les jetons puisque 20 millions d’entre eux sont morts pendant la 2ième Guerre mondiale. Mais nous? A-t-on peur que les Indiens reprennent le sentier de la guerre ? Que les Canadiens rachètent trop de cafétérias des deux côtés de la frontière ? La grande majorité des armes sont achetées par des Blancs vivant dans les banlieues résidentielles ou à la campagne qui ont peur des noirs ou des pauvres. Quand nous fantasmons sur une agression, quelle image de l’agresseur surgit dans notre tête ? Le môme à tache de rousseur de la maison d’à côté ? non, un noir ou à tout le moins, un exclu.  
3 la société du "moi-je". C’est cette éthique du chacun pour soi qui génère ce délitement. Je me débrouille par mes propres moyens. C’est pas votre problème. C’est le mien. La banque a saisi votre maison ? Pas mon problème. Vous ne pouvez aller en fac ? Pas mon problème. Vous tombez malade, vous ne pouvez payer l’opération ? Pas mon problème. [Ndlr, une collègue mienne, française ayant émigré aux USA par ambition, le genre à clamer que les questions sociales, ce n'était pas son problème, en pleine exsanguination -un avortement spontané- se vit refuser par l'hôpital l'intervention vitale -curetage et compression- jusqu'à ce que sa carte bleue puisse être débitée. Elle serait sans doute morte à 30 ans si elle n'avait eu des amis qui firent l'avance illico; elle n'était pas pauvre -en ce cas elle serait plus- juste malchanceuse: ce qui "n'est pas mon problème", un jour ou l’autre, le deviendra. Les USA sont un pays où on doit passer entre les gouttes.. jusqu'au jour où on reçoit l'averse létale de plein fouet.] C’est donc une société où on a à bon droit raison d’avoir peur. La vie au bout d'une carte bleue qui simplement dysfonctionne, cela n'a rien de rassurant. Un pays structuré par l'angoisse, nid de l'individualisme, de la barbarie, violence et corruption. .

[J’ai constaté au cours de voyages que] d’autres pays estiment que s’occuper de tous et de chacun bénéficie à l’ensemble. Des soins, des droits universitaires, une assistance aux malades mentaux gratuits... non, ce n'est pas du luxe, ce n'est pas juste pour "eux", pour des démunis, mais cela profite à tous. Un malade non soigné contaminera d'autres etc.. Pourquoi nous ne pouvons-nous pas le voir ? Parce que dans de nombreux autres pays, les gens ne se perçoivent pas comme des entités individuelles mais comme les membres d’un groupe sur le chemin de la vie, chacun existant comme partie d’un tout, l'un par l'autre. On aide ceux qui en ont besoin tandis que chez nous on les punit pour cela ! parce qu’ils ont joué de malchance ou parce qu’ils sont dans une mauvaise passe. Pour nous, c'est leur problème. En aucun cas le mien. Courte vue.


C'est la raison pour laquelle les meurtres par balles dans les autres pays sont si rares : leurs citoyens ne sont pas affligés de la mentalité du loup solitaire parano et affamé et ont reçu durant leur éducation le sens du lien, d’une solidarité totale. Difficile alors de se tuer les uns les autres. Nous, non.'


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Note. Ce défaut d'éducation avec les mêmes dérives se retrouve parfois chez certains, même en France, qui manquent de culture, aveugles à la notion de bien public, de solidarité, de ce "tout" qui s'oppose à l'égoïsme à courte vue d'une "société de loups" pétrie de violence, légale ou non. Lorsqu'un élu si minime soit-il affirme à propos d'une injustice flagrante infligée volontairement à une administrée "on s'en fout, c'est une femme seule, paumée et sans fratrie, elle n'ira pas se plaindre", c'est ce principe qui est en jeu. Irréel? Non, ça m'est arrivé (lien). Lorsqu'un autre cocu, protestant à bon droit contre par exemple des évacuations d'égout (filant droit à la rivière !) bouchonnant chez lui (! mais seul ce point le dérange).. refuse d'ester dans l'espoir d'obtenir en compensation un avantage qui lui importe, c'est le même principe qui est en jeu. Car notre société "évolue" vers l'américaine, et cette vision de Moore est un peu idyllique. Cette dérive paradoxalement "commence" bas, dans les campagnes recues dont personne ne s'occupe, mais finira si nous n'y prenons pas garde à atteindre les populations des villes sur ce point plus solidaires et plus réactives.

lundi 24 décembre 2012

Les guaranis, pétition

In english here (link)

 

 

"Nous, 50 hommes, 50 femmes, 70 enfants Guarani-Kaiowá (lien) du Brésil* exposons ici notre situation et notre décision définitive face à l’ordre d’expulsion par la Justice Fédérale dossier nº 00000 32-87. 2012.4.03.6006 du 29/09/2012.  Nous avons été avertis que nous allions être attaqués et expulsés des rives du fleuve par la propre Justice Fédérale de Navirai**. Ainsi, il est évident que l’action même de la Justice du Brésil génère et augmente les violences contre nous, bafouant nos droits de survivre sur nos terres ancestrales, les rives du fleuve Hovy. Il est clair que cette décision de la Justice Fédérale fait parti du génocide historique des peuples indigènes. Nous proclamons au Gouvernement et à la Justice Fédérale que nous avons perdu l’espoir de survivre dignement*** et sans violence ici et que nous ne croyons plus en leur Justice. A qui allons-nous dénoncer le génocide pratiqué contre nous? A ceux qui l’alimentent ? 

Nous avons évalué notre situation et avons conclu que nous allons tous mourir sous peu, nous n’avons et n’aurons pas la possibilité de vivre dignement tant sur la rive du Hovy que loin d’ici. Nous campons à 50 mètres du fleuve et 4 des nôtres ont déjà été tués, 2 par suicide, 2 sous la torture des hommes armés au service des grands propriétaires. Nous vivons sur ces rives depuis plus d’un an, sans protection, isolés et encerclés par ces tueurs ; nous ne mangeons qu’une fois par jour ; tout cela nous l'avons subi pour retrouver notre terre**** au centre de laquelle est le cimetière de nos ancêtres, anciens et proches, aïeux, aïeules... Nous avons résisté jusqu’à ce jour mais à présent nous avons tous décidé de ne pas partir. Nous allons et voulons être tués et enterrés ici. Nous avons déjà beaucoup souffert, nous sommes massacrés et mourons à un rythme rapide. Nous n’allons pas partir. Nous avons décidé d’être tués ici, collectivement. Nous demandons une fois pour toutes à la Justice Fédérale***** de décréter notre extermination totale, d’envoyer des tracteurs pour creuser une fosse et de nous y enterrer ensemble. Nous n’avons pas d’autre option, telle est la dernière décision unanime de nous, Guaranis."


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La pétititon


  
Pour le gouvernement du Brésil et sa présidente Madame Dilma Roussef (lien)

Suite à l'appel des Guaranis chassés de leurs terres ancestrales et à présent prêts à un suicide collectif, vous vous supplions d'empêcher l'injustice qui leur a été faite et de leur accorder le droit de vivre sur un territoire qui pour eux est dans leur culture celui seul où ils peuvent vivre dignement, quelle que soient la manière dont il vivent, en le cas dans le plus grand dénuement.

 Signer  ici (lien avec la pétition)
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  Petition for the Government of Brazil and its President Dilma Rousseff (called Joan of Arc) (link)

"Madam Président, Mr and Mrs ministers
Following the call of the Guarani driven from their ancestral lands and now ready to collective suicide, we beseech you to prevent the injustice that has been done and give them the right to live in an area where for them, in their culture, is the only one where they can live with dignity, regardless of how they live, here in the greatest destitution."



Sign  here (link with petition)


Pétition pour les Guaranis du Brésil, un peuple premier chassé de sa terre et prêt à un suicide collectif.

Les Guaranis, pétition (par souci d'efficacité, elle est en plusieurs endroits, sur les blogs les plus lus, "samudaripen", "actu au jour le jour", "Aliaa" etc.. )

Suite de (lien)
Following (link)
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UNE IMAGE A RELAYER, AVEC UNE PRÉSIDENTE HORS NORME CA PEUT PEUT-ÊTRE MARCHER..



Vous qui avez eu le courage de combattre autrefois pour la liberté, aurez-vous celui de nous sauver des pouvoirs de l'argent qui nous condamnent à mort?

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La pétition 

 Pour le gouvernement du Brésil et sa présidente Dilma Roussef, ex guérilléra (lien) surnommée Jeanne d'Arc.

Suite à l'appel des Guaranis chassés de leurs terres ancestrales et à présent prêts à un suicide collectif, vous vous supplions d'empêcher l'injustice qui leur a été faite et de leur accorder le droit de vivre sur un territoire qui pour eux est dans leur culture celui seul où ils peuvent vivre dignement, quelle que soient la manière dont il vivent, en le cas dans le plus grand dénuement. 




 Petition for the Government of Brazil and its President Dilma Rousseff (called Joan of Arc) (link)


"Madam President, Mrs and Mr Ministers of Brazil

Following the call of the Guarani driven from their ancestral lands and now ready to collective suicide, we beseech you to prevent the injustice that has been done and give them the right to live in an area where for them, in their culture, is the only one where they can live with dignity, regardless of how they live, here in the greatest destitution." 

To sign, make a copy-paste of the petition and go to "comments",  with possibly a personal message of support, when you are in such a situation, such a little thing is important

Signer  ici (lien)
Sigh here (link)
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samedi 22 décembre 2012

A quoi servent les députés ?

Reconnaissons le tout de même, parfois à nous faire marrer (lien)
L'article bilingue, bilingual report (link) 
Lien avec l'article-source ("Dazibao")

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 Notable exception
 The president the poorest of the world who reverse his salary to the people. So does his wife, Lucia ex "tupamaros" (photo), emprisonned, 10 years for her, and tortured. "We need little" they say.  




 The power don't change a person, 

it only reveals what he really is.


Un contre exemple, Jodé Mujica, Président de l'Uruguay (lien).. qui reverse presque tout son salaire à l'état, comme sa femme, ex tupamaros, emprisonnée 10 ans. Il dit "on a peu de besoins" et vivent toujours dans leur modeste ferme où elle cultive des chrysanthèmes.