L'Institut kurde, une complète sécurité, en plein Paris... Et trois assassinats !

Ahmet Caya, chanteur compositeur kurde dissident mort à Paris en exil, (2000) d'une "crise cardiaque", une voix magnifique, inégalée

Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Soylemez

Les loups gris*? Peut-être, à Paris comme à Anduze

15000 manifestants aujourd'hui. Il me souvient d'avoir travaillé à l'institut kurde lorsque j'écrivais "Noces kurdes" (lien) et apprécié l'ambiance qui rappelait celle de mon enfance en pays minier, livres, culture militance prolo bon enfant, égalité hommes femmes apparente, café, camaraderie, avec ce trait d'outrance lui aussi évocateur et agaçant, le portrait d'Ocalan en pied, bougies, fleurs et musique en boucle lancinante en arrière fond. On s'y sentait en complète sécurité, complète, sauf le flash d'un appareil photo lorsque je pris moi-même la photo au père Lachaise de la tombe d'Ahmed Caya puis sur les marches, une seconde de malaise, apparemment j'avais été repérée. C'était Clé. Et voilà!

* Mouvement fasciste pan turc de sinistre mémoire qui perdure, dont le symbole est un loup gris, que l'on voit parfois dans la région sur des voitures (j'avais cru au départ qu'il s'agissait d'une assoc protectrice des animaux!!) Voir "L'empire des loups" de Grangier, roman policier... tout à fait plausible ou "Noces kurdes", témoignage d'un kurdo-turc repenti ayant viré après quelques tragiques aventures vers les mouvements kurdes, le PKK d'abord puis d'autres plus modérés.